Voir revenir un jeu comme Altered Beast sur Playstation 2 est aussi excitant qu’inquiétant. En effet, les jeux vidéo ont énormément évolué depuis l'époque de la Megadrive, alors comment Sega a-t-il pu remettre son hit au goût du jour ?

Et les influences, ont les sent vite passer. Déjà, rien qu'à l'intro, on perd tout le côté mythologique de l'épisode Megadrive pour quelque chose de beaucoup plus terre à terre qui rappelle énormément Resident Evil. C'est en gros la même chose au niveau du scénario, qui ne tient pas debout, notamment via des personnages trop peu charismatiques pour convaincre. Au niveau du gameplay, on lorgne par contre sur du pur beat'em all, et c'est tant mieux ! Enfin... sur le papier seulement.

On retrouve bien entendu les fameuses transformations, avec le loup, mais également d'autres animaux, qui donnent lieu à un gameplay particulier à chaque fois, mais dont l'objectif est toujours très simple : massacrer le plus rapidement possible tout ce qui nous entoure.

Altered Beast sur Playstation 2.
Altered Beast sur Playstation 2.

Vous pouvez vous transformer quand vous le voulez. Simplement, il vous faudra avoir assez d'énergie pour le faire. Cette énergie se récupère sur le cadavre de vos adversaires et via une manipulation spéciale (genre de finish him à la Mortal Kombat en moins gore). Le truc, c'est qu'en mode humain, on est à peu près aussi puissant qu'un nain unijambiste des forets du Nord.

En plus, il faut sans arrêt surveiller cette satanée barre de transformation, ce qui m'a régulièrement bousillé purement et simplement le plaisir de jeu ; sans parler de la répétitivité crasse qui nous colle à la manette à chaque partie. Pour finir, on a en plus certains soucis de maniabilité, notamment au niveau des caméras (surtout lors des rares phases sous l'eau, particulièrement nazes et mal faites). De quoi noircir un tableau pourtant déjà pas brillant.
Bof

Altered Beast

On sent bien qu'en développant ce remake d'Altered Beast, les développeurs de chez Sega n'ont pas eu assez de moyens pour faire un vrai bon jeu. Dommage, parce que là, ça tâche.

La note : 2/6 (Bof)