Qui ne connaît pas ces veux machins ? Le Color Personal Computer, tout le monde en a au moins vu un dans sa vie... Le CPC 6128 succède au CPC 464 et plus directement au moins connu CPC 664 : on a remplacé le lecteur de cassettes par un lecteur de disquettes, ce qui est tout de même un peu plus fiable et surtout plus rapide... Mais le format choisi est un format bâtard, le 3 pouces !!! Ce format existait déjà sur Oric, mais restait - et est resté - très rare dans la micro informatique. Les disquettes étaient donc assez chères, mais assez fiables. Elles permettaient de stocker 170 Ko. Le réel problème venait du lecteur en lui même. Aujoud'hui on trouve encore pas mal de jeux, mais les lecteurs on généralement mal vieilli, avec la courroie du lecteur de disquette qui s'est détentue ou qui est tout simplement HS. Dans ce cas il vaut mieux la remplacer par un élastique.
Le CPC est l'un des micros qui ont le plus marqué les années 80 dans nos chaumières : Amstrad voulait faire un ordinateur familial et donc pas trop cher; on pouvait ainsi en avoir un pour environ 4000 Frs avec écran couleur, ce qui n'était pas vraiment cher pour ce type de machine à cette époque. J'ai même vu quelques petite entreprises utiliser un CPC pour faire leurs comptes ! Parce évidemment, on pouvait sauvegarder sur disquettes et imprimer ce que l'on voulait...
L'arrivée des micros 16 bits sonne le glas du CPC, les Amiga 500 et autres Atari ST lui prendront sa place, mais le CPC resta tout de même une valeur sûre pendant encore un certain temps, pour les joueurs pas trop exigeants. Les nouvelles versions, les Plus, CPC-6128 Plus et CPC-464 Plus redonneront un petit coup de jeune à la gamme, mais ne réussiront pas à refaire décoller les ventes.
