Clay Fighters, après une apparition remarquée sur Super Nintendo, revient sur Nintendo 64 dans une version beaucoup plus dispensable.

L'humour est toujours présent, en témoigne le 63 1/3 en fin de titre, qui singe les jeux dont le titre se termine par 64.
Le principe reste le même que pour l'épisode Super Nintendo : un VS Fighting faisant se cartonner des personnages en pâte à modeler. Un principe qui perd ici de son originalité, mais qui reste à essayer.
S'il garde sa patte graphique typiquement 3D - dans la veine d'un Donkey Kong Country - il y perd la qualité de réalisation. Ce qui était beau sur une Super Nintendo est loin d'être aussi impressionnante sur Nintendo 64.

Premièrement, si le gameplay n'est pas mauvais, la manette de la Nintendo 64 est loin de valoir celle de la Super Nintendo pour ce qui est des jeux de baston.
Le principe de jeu de Clay Fighter reprend beaucoup d'éléments de Street Fighter à sa sauce, avec principalement les coups spéciaux à base de quarts de tour. Le tout sort plutôt bien, mais la croix directionnelle est clairement trop rigide pour pour réellement faire sortir le jeu du lot.
On regrette vraiment que lesdits coups spéciaux soient si ordinaires. Pour la plupart, on devra se contenter de simples enchainements, mais rien de vraiment "spécial".

Clay Fighter 63 1/3, une suite qui n'est pas au niveau.
Clay Fighter 63 1/3, une suite qui n'est pas au niveau.

Côté animation, c'est également très gênant. Les mouvements sont loin d'être fluides et manquent clairement de décomposition. Cela enlève au passage tout la finesse que l'on peut retrouver dans les timings à découvrir dans Fatal Fury par exemple.
Le panel de personnages à choisir est assez varié, mais ils se jouent pratiquement tous de la même façon. Reste que jouer avec Earthworm Jim est un bon moment de débilité que tout amateur du genre appréciera.

Bof

Clay Fighters 63 1/3

Clay Fighter 63 1/3 n'est clairement pas au niveau de son prédécesseur pourtant déjà pas inoubliable. Jeu de baston visiblement développé à la va-vite, il n'arrive pas à la cheville des ténors du genre.

La note : 2/6 (Bof)