La suite de Final Fantasy VII en pseudo beat'em all, il fallait oser ! C'est pourtant ce que Square-Enix a fait, pour un résultat plus que mitigé.

Vous incarnez le légendaire Vincent dans sa belle tenue rouge. Très énigmatique dans Final Fantasy VII, il est ici clairement mis au premier plan.
Le scénario débute un an après les évènements de Advent Children, eux-mêmes situés après Final Fantasy VII chronologiquement parlant. Le tout apporte une pierre supplémentaire à ce monde si riche et intéressant.

Car oui, une fois de plus le scénario est très bien foutu, et c'est un réel plaisir de croiser à nouveaux tous ces personnages cultes, que ce soient Youfie ou Cid.
Les cinématiques sont de toutes beauté, ce qui ne rend les changements avec le moteur du jeu que plus contrastés. En effet, la réalisation technique n'est clairement pas à la hauteur. Les décors sont assez vides et surtout très fades. Il leur manque une réelle identité ; un comble, car on est amené à travers nombre de décors connus.

Le très décevant Dirge of Cerberus.
Le très décevant Dirge of Cerberus.

Le gameplay est assez particulier, il oscille entre FPS et gros jeu d'action bien bourrin. La vue est à la troisième personne, et vous disposez d'un gros viseur que vous pouvez locker sur les ennemis. Un système d'aide permet également de cibler automatiquement les adversaires proches, ce qui rend le jeu beaucoup plus facile et rapide.
Mais cela ne suffit malheureusement pas. Malgré ce principe de jeu plutôt bien pensé et rappelant Devil May Cry, le tout est très poussif et bien trop redondant pour vraiment accrocher je joueur.

Les actions à réaliser sont très simples : aller ici, trouver ça, et surtout, passer son temps à chercher des foutues clés pour débloquer le passage. On se croirait dans un doom-like de seconde zone des années 1990...
Sympathique

Dirge of Cerberus - Final Fantasy VII

Dirge of Cerberus n'est pas un mauvais jeu, il n'est juste pas au niveau de la série. En faisant un pari risqué - adapter sa grande licence RPG à une sauce autre que son style natif - Square-Enix s'est planté en beauté. Reste une histoire palpitante qui donne tout de même envie de continuer.

La note : 3/6 (Sympathique)