Chroniqué par Nicolas Gilles
Otomedius G, ou G pour Gorgeous... Voici venir le nouveau shoot de Konami, qui reprend les principes de Gradius et Parodius.Au départ, il y a Gradius. Ensuite, il ya Parodius, sa version humoristique. Et enfin, il y a Otomedius. Pourquoi Otomedius ? C'est tout simplement une contraction japonaise entre Otome et Gradius, ou Parodius, à vous de voir. Et Otome c'est quoi ? Des jeunes filles (vierges de préférence) ! Vous avez vu la jaquette non ? Alors à vous les jolis tétons roses !
Konami n'en est pas à son premier essai puisque quelques années auparavant on aura eu droit à Sexy Parodius. Ici, c'est un peu la même chose : le design est sympa, très coloré, avec des demoiselles assez jeunes, le plus souvent au tour de poitrine en opposition radicale avec la quantité de tissus utilisés pour leurs vêtements. Toutefois, rien de bien choquant, ne croyez pas voir un bout de téton ou plus de nudité qu'un joli décolleté. Non, ce n'est pas le but du jeu. Le but du jeu, c'est de proposer un shoot dans la suite de Parodius.

Otomedius G sur Xbox 360.
Et en ce côté, c'est plutôt décevant. Pourtant, tous les ingrédients sont là : le jeu n'est pas très fin graphiquement, mais la direction artistique très colorée fait plaisir à la rétine. Le gameplay se base en gros sur celui de Gradius, à savoir un scrolling horizontal où on évolue en canardant les adversaires dont certains lâchent des items, que vous pourrez dépenser en diverses upgrades : augmentation de votre vitesse, bombes, et bien entendu les fameuses "options", ces petits satellites qui vous permettent de vous protéger et d'augmenter votre puissance de feu.
A ce sujet, vous disposez de deux boutons de tir : un où vos satellites suivent vos mouvements, et un autre où ils restent bloqués, ce qui est bien pratique pour ajuster et viser.
Dans la version arcade, sortie en 2007 et adaptée en 2008 sur Xbox 360, la grosse originalité, c'était son écran tactile. Cela se sent d'ailleurs bien dans les menus (difficiles à comprendre, soit dit en passant, car totalement en japonais). La Xbox 360 n'ayant pas de tactile, Konami a commercialisé un stick arcade qui proposait une zone tactile. Le gros soucis, c'est qu'il est sorti en édition limitée à un prix vraiment prohibitif (genre 250 euros avec le jeu). Il était superbe et de bonne qualité, mais tout de même.
Du coup, manette en main, on voit toujours la zone tactile, mais on la déplace au stick. Ce n'est finalement pas bien grave, cette fonctionnalité n'intervenant que dans les menus et lorsque l'on sortait une super attaque.
Le gros soucis, c'est le nombre de niveaux disponibles... quatre seulement. Et encore, quand on fait une partie, on en choisi trois, et c'est fini ! Pas de générique de fin, rien, juste un écran où vous voyez que votre personnage a monté de niveau ! Le but est donc de recommencer sans arrêt pour booster son personnage. Autant dire que l'on ne va pas tourner très longtemps.
A noter que la version Xbox 360 comporte un mode "Gorgeous" dont la galette tire son titre. Ce mode propose un visualisation en 16/9 adaptée aux écrans plats. Pour les irréductibles du 4/3, une option permet de réduire l'écran, avec les bandes noires en haut et en bas. Le gameplay a changé, exit le mode tactile ; on retrouve les quatre niveaux de la version arcade quelque peu modifiés, et deux nouveaux, exclusifs à cette version. Pas de quoi aller beaucoup plus loin.