Atari fait encore une fois figure de précurseur, en inventant ce qui deviendra les Psion. Ce petit micro n'est autre qu'un mini PC de la taille d'une cassette vidéo VHS lorsqu'il est fermé. Ce PC est vraiment le strict minimum puisqu'il embarque un processeur 8088 avec 128 Ko de mémoire vive extensible par barettes de 16, 128 et même 256 Ko.
L'ordinateur tourne avec une version compatible MS-DOS, c'est une version 2.11 du DIP Operating System, mais il n'est pas totalement compatible avec toutes les applications disponibles pour le MS-DOS 2.x.
L'écran LCD est d'une lisibilité exemplaire et peut être règlé au niveau du contraste. Le clavier est un clavier gomme au format AZERTY, assez pratique bien que les touches soient un peu petites. Au niveau des piles, la machines utilise des AA, d'une autonomie d'environ 100 heures (tout de même !).
La présence d'un port parallèle permet de faire des échanges avec des PC desktop facilement.
Au niveau des logiciels, la bête est fournie avec un Traitement de texte, qui prend le format TXT, une calculatrice, un carnet d'adresses qui peut composer les numéros sur des téléphones à touches, ainsi qu'un agenda/alarme qui fonctionne encore de nos jours, lui Y2K il ne connaît pas, comme quoi quand une machine est bien pensée... Yen a qui devraient en prendre de la graine. Et le plus étonnant est de trouver un tableur compatible avec Lotus 1-2-3, vraiment sympa.
L'Atari Portfolio, une fois fermé. Il tient sans soucis dans un sac.
Un petit organiseur puissant et toujours utilisable actuellement. Un très bon coup d'essai.
L'étiquette à l'arrière du Portfolio.
