Chroniqué par Nicolas Gilles
Brutal: Paws of Fury joue la carte difficile du jeu de baston, un genre exigeant qui ne pardonne pas grand chose.Le bon côté de Brutal: Paws of Fury sur Megadrive, c'est sa réalisation : les musiques sont plutôt agréables et les graphismes sont très agréables à l'oeil.
De plus, le jeu se démarque de la concurrence par une vraie patte graphique qui lui permet d'être reconnu en un coup d'oeil. L'ensemble est très typé BD, et saupoudré d'une bonne dose de péninsule asiatique histoire de coller au côté "arts martiaux".
Brutal: Paws of Fury sur Megadrive.
On choisi son combattant parmi sept. A noter que l'ensemble des adversaires sont des animaux, ce qui ajoute encore un peu de cachet à l'ensemble. Assez peu de choix, mais des personnages qui sont assez différenciés visuellement.
L'ensemble a donc un côté non violent plutôt bienvenu, là où beaucoup de jeux jouent alors la carte du réalisme et de la pseudo maturité.
Le mauvais côté de Brutal: Paws of Fury, c'est sa maniabilité. C'est bordélique à souhait, le jeu étant assez rapide, mais les animations étant assez rigides. Il s'ensuit chez le joueur un sentiment d'approximation très désagréable, surtout pour un jeu de ce genre.
Tout est donc imprécis : la réactivité des personnages, les animations, la portée des coups, et même les collisions.
Le jeu ne dispose pas de pile de sauvegarde, mais d'un système de mot de passe pour préserver sa progression.