Ouep, c'est clair que l'on voit un peu toujours les mêmes, il y a une relative "starification" du milieu. Ce n'est en effet pas forcément une bonne chose.
Marcus n'a pas fait grand chose pour le milieu du retro-gaming - bien que ces émissions soient bien agréables -, mais c'est un vieux de la vieille, et qui plus est nostalgique. De plus, sa sympathie facilite également les choses, même si c'est clair qu'objectivement cela ne change rien à son mérite.
Après tu as également les gens de Pix'n Love, qui sont très souvent mis en avant. A raison je trouve, vu le temps et l'énergie qu'ils donnent. Pour faire régulièrement des piges avec eux, je peux affirmer qu'ils ne comptent pas leur temps. OK, ils en vivent, ils font de l'argent. Mais, sans savoir exactement combien ils touchent par mois, je pense qu'en faisant leur taf de journalistes, commerciaux, graphistes, etc. qu'ils avaient avant, ils travailleraient certainement beaucoup moins et gagneraient certainement plus. La passion en a voulu autrement.
Et pratiquement en même temps que Pix'n Love, on trouve souvent Florent Gorges, que vraiment tout le monde connaît maintenant. Et quand on voit le taf abattu par l'ami Flo, on se dit que c'est tout à fait normal.
Après, je trouve au contraire que ce soit une très bonne chose que des gens comme Kai Doumeki fassent ce genre de chose, s'intéressent à ce milieu que les vrais journalistes (je veux dire ceux dont c'est le métier et qui en vivent) n'abordent que très rarement... Et quand c'est le cas, on frôle la catastrophe - mais ça, c'est un autre débat.
S'il n'y avait pas eu d'amateurs, on n'aurait jamais pu défricher l'histoire du jeu vidéo pour en arriver aux connaissances que l'on a maintenant. Si des gens comme Silicium, la WDA, le Musée Bolo et bien entendu MO5.com, n'avaient pas été là, les choses ne seraient pas ce qu'elles sont actuellement. Ces équipes sont entièrement composées d'amateurs qui sont devenus peu à peu des spécialistes, pour la simple et bonne raison que personne "d'officiel" ne s'y intéressait alors.
Donc Kai Doueki fait des erreurs, certes, mais il fait comme tous les passionnés : il apprend peu à peu
Pour conclure, je dirais que moi non plus je n'aime pas le terme de "spécialiste", je préfère tout simplement le terme de "passionné".