Chroniqué par Nicolas Gilles
Alors que SNK cartonne avec des séries comme Samurai Shodown ou encore King Of Fighters, les développeurs nous proposent une nouvelle série sortie de nulle part réussissant la prouesse d'apporter un gameplay différent des autres grandes licences de la firme.Il n'y a pas à dire : question Vs Fighting, SNK connait un savoir-faire qui relève presque de la magie tant la qualité est toujours au rendez-vous.
The Last Blade se rapproche beaucoup plus d'un Samurai Shodown que d'un Fatal Fury. Pourtant, il apporte un gameplay résolument différent qui rend impossible toute accusation de plagiat.
Les quatre boutons sont utilisés : coup faible, coup fort, coup de pied et contre.
L'accent est clairement mis sur l'arme blanche que tient chaque personnage entre ses mains. Les coups de pieds sont donc généralement très faibles, mais permettent quelques coups bien placés pour déstabiliser l'ennemi.
La réelle nouveauté vient des contres. Lors de l'appui sur le bouton, votre personnage clignote en violet pendant un court instant. Si, à ce moment précis, votre adversaire tente de vous asséner un coup, vous répliquerez par un autre. Autant vous dire que pour maitriser cette technique, il vous faudra énormément de temps.

Last Blade, technique et quasi parfait !
Et c'est là le point principal de Last Blade : l'apprentissage et la maitrise. Le jeu est en effet extrêmement technique. Même si pour les joueurs occasionnels il est très agréable à jouer, les plus persévérants auront de quoi s'entrainer pour avoir le jeu en main.
Côté scénario, le jeu se passe dans le Japon de 1863 (ère Bakumatsu, entre l'ère Edo et l'ère Meji), période où l'archipel connait de grands changements dans la façon de vivre. L'aspect médiéval de Samurai Shodown a donc ici disparu pour une relative modernité une fois de plus assez originale. Le tout relevé par une réalisation 2D quasi parfaite.
Le titre du jeu en Japonais est très différent de celui que l'on connait : Bakumatsu Rōman: Gekka no Kenshi, qui veut approximativement dire La Romance du Bakumatsu : l'épéiste du clair de lune.