Chroniqué par Nicolas Gilles
Un beat'em all bien gore avec un gameplay à la Devil May Cry ? De quoi faire saliver ! Au final, le jeu est exactement identique, avec un monde différent, mais les mêmes défauts.Après des expériences sur la nanotechnologie effectuées durant plusieurs dizaines d'années sur une île. Les machines sont devenues folles et ont développé leur propres nanomechas qui s'apprêtent à sortir de l'île et infester le monde à la recherche de sang humain. Vous, un cyborg militaire que tout le monde croyait mort, allez avoir la lourde tâche de stopper cette invasion.
Après une introduction qui rappelle énormément Resident Evil, avec des passages bien gores - la pochette en elle-même n'est pas non plus piquée des vers -, vous commencez le jeu à proprement parler.
La réalisation ne casse pas des briques, mais se révèle tout à fait honorable. La maniabilité est elle aussi à la hauteur : le personnage bouge bien, les coups sortent sans problème, et a part pour les gros combos, on ne se fait pas avoir par les monstres le temps d'avoir fini son enchaînement.

Nanobreaker, un dérivé de Devil May Cry qui en garde malheureusement les défauts.
Vous évoluerez dans un monde post apocalyptique, avec des monstres qui apparaissent de nulle part, ce qui est assez irritant.
Bien que produit par l'homme à l'origine de Castlevania, le jeu rappelle énormément un certain Devil May Cry. Si cette référence est plutôt flatteuse, on regrette amèrement que les développeurs n'aient pas tenté de corriger les faiblesses de la série. A savoir des jeux de caméras parfois désastreux - sachant que l'on ne peut pas les contrôler - qui font que l'on se fait trop souvent toucher par des ennemis invisibles. A cela s'ajoute des check points bien trop espacés, rendant la difficulté très mal dosée. Du coup, le syndrome Devil May Cry subsiste, et seuls les plus persévérants verront le dénouement de l'histoire (pourtant intéressante pour une fois). Les autres encastreront la manette dans le mur en hurlant comme des putois.