Second essai du standard MSX2 selon Philips, après un VG-8230 à la durée de vie très courte, le VG-8235 corrige la majorité des défauts du premier, en lui implémentant un lecteur de disquettes 3.5 pouces de 360 Ko, et en augmentant sa mémoire vive de 64 Ko à 128 Ko (plus 128 Ko de mémoire vidéo, ce qui donne les 256 Ko estampillés sur le capot, pas fous les commerciaux de chez Philips !), donnant ainsi plus de puissance à la machine. Cette mémoire vive peut être étendue grâce à des cartes que l’on insert dans des slots.

Contrairement aux autres machines répondant au standard établi par Microsoft (MSX signifiant MicroSoft eXtended), le micro-ordinateur de Philips dispose d’une puce sonore qui lui est propre, et non le classique YM-2149 de Yamaha.
Au niveau du design, c’est propre, mais on peut remarquer que le boîtier est peint, ce qui a pour résultat de retrouver bon nombre de ce type de machines avec des côtés noirs brillants, sans peinture, cette dernière n’ayant pas supporté les contacts trop nombreux.
Autrement, on peut ouvrir très facilement le capot : deux boutons permettent de soulever le clavier. Cependant, ce dernier n’est absolument pas détachable, comme on pourrait le penser, les nappes le reliant à la carte mère étant très courtes. Certains passionnés auront sans doute fait quelques rallonges…

La machine sera suivie du VG-8245, une version recarrossée, proposant quelques améliorations comme un lecteur de disquettes double faces.
Le MSX est une machine mythique, qui affirmera toute sa puissance avec la mise à jour du standard, sobrement baptisée MSX2. Ce qui permet à des firmes comme Konami de sortir des bombes comme Metal Gear ou Vampire Killer, qui n’est autre que le premier Castlevania.

Philips VG-8235 côté technique

Microprocesseur : Zylog Z80 A à 3.58 MHz
Mémoire vive : 128 Ko
Mémoire morte : 34 Ko
Vidéo : Sept modes graphiques, avec au maximum 512 x 212. 256 couleurs affichables simultanément parmi une palette de 512.
Son : 3 voies sur 6 octaves