Avec la sortie de Sakura Taisen 3 (série également connue sous le nom de Sakura Wars), Sega décide de sortir une console spéciale pour ce jeu à succès.

Les deux premiers épisodes de cette série sont sortis sur Saturn. Autant dire que ce troisième opus était très attendu des Japonais… et seulement des japonais, car le jeu est de la pure aventure, et du coup si vous ne lisez pas le japonais, vous n’aurez aucune chance d’avancer dans l’intrigue. Et c’est clairement dommage, car cette série à la patte graphique si alléchante aurait bien mérité une localisation en dehors du pays du soleil levant. On s’est même pris à espérer, puisque les premiers trailers montrent l’intro du jeu avec des mots… en français ! Bien vite, la désillusion se pointe : l’intrigue se passe en partie à Paris, ce qui explique les mots français. Le jeu restera définitivement en japonais.

La Dreamcast Sakura et son rose bien kitch.
La Dreamcast Sakura et son rose bien kitch.

Console collector oblige, le tirage est limité. Il est par contre très difficile de savoir combien exactement, les chiffres de 2 000, 5 000 et 10 000 sont annoncés, mais aucun n’est plus fiable que l’autre.
La boite est superbe, avec un rose prédominant qui sied parfaitement à la série. Une fois ouverte, on découvre une console tout aussi rose, avec les protagonistes de la série sur le capot. En regardant mieux, on se rend compte que c’est seulement le capot supérieur qui a été skinné. Le bas de la console est identique, et donc gris / blanc.

Cela est certainement fait pour ne pas que le prix de revient ne grimpe en flèche. Imaginez, il aurait même fallu faire un modem rose !
Et le modem, parlons-en justement. Sur la boîte est clairement mentionné ‘Dreamcast For Internet’. Il faut savoir que fin 2000, lorsque la console est mise sur le marché, la Dreamcast n’est pas en bonne forme financière, et peine de plus en plus à faire face à la concurrence, Playstation 2 en premier lieu.
Sega parie alors sur les particularités de son produit, à savoir la présence d’un modem intégré. Ce n’est pas une première (la Pippin de Apple / Bandai l’avait déjà fait), mais c’est la première fois qu’on le voit clairement mis à disposition pour le jeu, et surtout auprès du grand public.

La boite est aussi jolie que la console.
La boite est aussi jolie que la console.

La Dreamcast Sakura Taisen joue donc sur cette vague, en proposant le Dream Passeport version 3.0 aux couleurs de la série. Sakura Kinematron Hanagumi Mail, un simple logiciel de Mail, est une fois de plus skinné aux couleurs Sakura. On trouve en outre une démo de Sakura Wars 3, dommage que le jeu complet n’ait pas été présent directement ! Finalement, cela n’est pas étonnant puisque la machine est sortie avant le jeu en lui-même. Cela n’a fait que faire bouillir un peu plus les fans qui n’en pouvaient plus d’attendre.

Dans la boite, on trouve en outre une manette qui reprend le même principe que pour la console : seule la coque du haut est en rose. Elle est très jolie. Seul le VMS est intégralement rose.


Même le VMU est rose !
Même le VMU est rose !


Quelques docs et GD fournis avec.
Quelques docs et GD fournis avec.

Sega Dreamcast Sakura côté technique

Prix d'origine : 25 800 yens