Pour une raison qui les dépasse, Erik, Olaf et Baleog, trois vikings, sont perdus dans le temps ! Le travail d’équipe sera de rigueur pour retrouver le chemin vers le doux foyer familial...

Par une fraîche matinée enneigée, Erik (ou Eric par chez nous) décide de partir à la chasse en compagnie ses deux amis, Olaf et Baleog. Cette petite excursion, donnée sous forme d’introduction en cut-scène, nous donne un aperçu du gameplay qui nous attend, mais nous y reviendrons bientôt.
Plus tard cette nuit-là, les trois vikings sont enlevés et faits prisonniers à bord d’un vaisseau semblant venir d’une toute autre époque. Paumés au milieu de ce bric-à-brac technologique, les trois lurons arrivent tout de même à s’échapper via une porte temporelle qui les transporte… à la préhistoire !

Ici commence la véritable aventure pour ramener nos amis à domicile. Très vite, vous vous rendrez compte qu’un obstacle ne peut pas être passé sans l’aide d’un viking ou d’un autre. Et tout le gameplay est basé sur cette coopération ! Chaque viking possède des atouts que les autres n’ont pas. Erik est le sportif de la bande, il peut courir plus vite que ses compagnons et sauter ; il peut également casser certaines parois avec sa tête en prenant de d’élan. Olaf représente l’aspect défensif de la team : son bouclier est à l’épreuve de n’importe quel projectile ! Rester derrière lui vous garanti une sécurité certaine. Il peut également, en basculant son bouclier vers le dessus de sa tête, servir de support à Erik et lui permettre d'atteindre des zones surélevées. Toujours dans cette position il réussira à planer en se jetant dans le vide. Enfin Baleog est l’aspect offensif : il peut attaquer à l’épée ou avec son arc (qui lui permettra aussi d’activer des interrupteurs inaccessibles).

Le travail en équipe est promordial !
Le travail en équipe est promordial !

C’est avec ces capacités que l’on gère tour à tour les vikings, leur permettant ainsi d’avancer stratégiquement pour atteindre à trois la fin du niveau. Car la mort de l’un d’entre eux signifie obligatoirement l’échec ! Et je vous prie de croire qu'au bout d'un moment on commence a en avoir marre de recommencer le niveau à cause d'une simple fausse manipulation.

Quoiqu'il en soit, en premier lieu les trois poilus tombent à l’âge de Pierre mais ce n’est pas la seule époque à laquelle ils seront confrontés : l’ère pharaonienne, l’époque industrielle et enfin un monde totalement délirant fait de sucreries vous attendent ! Sachant qu’il y a en tout 37 niveaux (4 de moins que la monture Super Nintendo), vous aurez largement de quoi faire. Heureusement d’ailleurs qu’un système de password a été mise en place, c’est vraiment la pratique !

Graphiquement joli, le jeu n’en reste pas moins visuellement très linéaire. Dans chaque époque ce sont les mêmes décors qui ressortent, les éléments ont juste changés de place pour créer de nouveaux casses têtes, c’est plutôt dommage !
On retrouve d’ailleurs le même point faible lorsque l’on tend d’un peu plus près l’oreille. Ici aussi c’est très, voir trop juste. Des musiques répétitives en boucle de fond, voici ce qui vous attend. Au final on n’en retient pas grand chose, d’autant plus que les rares bruitages ne cassent pas des briques.
Ces points faibles n’en sont pas pour autant fatals au jeu car, rappelons le, l’intérêt principal du soft réside dans la jouabilité axée esprit d’équipe. En y réfléchissant, un mode deux joueurs (voire trois avec l’ajout d’un port manette sur la cartouche) aurait vraiment été divin !


En plus d'être de qualité, les animations sont tordantes !
En plus d'être de qualité, les animations sont tordantes !

Excellent !

The Lost Vikings

Bien qu’il pourrait vous sembler répétitif, The Lost Vikings demeure un bon jeu de plate-forme/réflexion qui mérite que l’on s’y attarde au moins une fois dans sa vie de gamer. Saluons pour finir l’humour récurrent des développeurs, qui mine de rien arrivent facilement à nous mettre le sourire aux lèvres !

La note : 5/6 (Excellent !)