Them and Us

Chroniqué par Nicolas Gilles

Chouette, un survival horror que je ne connaissais pas !

Encore un manoir...

Them and Us est développé par le studio tendo games... Eh oui, encore un premier jeu.

Nous sommes en 1978. Vous incarnez Alica, qui croupit en taule depuis qu'elle a tué son mari et sa fille. Pourtant, elle clame à tout le monde qu'elle n'a rien fait, que ce n'est pas elle. Pas grave, on la transfère das une autre prison tout en tâchant de ne pas l'écouter. Le camion se vautre lamentablement. Et là, c'est le bordel : on se retrouve dans un manoir, et on va découvrir ce qui a bien pu arriver à cette femme.


Oui, parce que dans les survival horror, tout commence toujours par un manoir... et continue par des zombies.

Classique de chez classique

Them and Us ne fait pas dans l'originalité, c'est le moins que l'on puisse dire. A chaque pixel, on sent l'influence de Resident Evil.

Au début du jeu, on peut choisir une vue old school, avec caméra fixe, et quelque chose de plus récent avec une vue à l'épaule. Mieux vaut privilégier la seconde, la première ayant quelques ratés.


Au début, on se retrouve dans des chaussons : l'inventaire est un million de fois trop petit, si bien que l'on sème des items un peu partout. La carte permet de facilement les retrouver.

On déambule dans ce manoir, trouvant des clés et autres trucs qui nous permettent de progresser. Car oui, forcément, il y a des tonnes de serrures avec des pictogrammes. On est dans un survival horror tout ce qu'il y a de pur et dur.

On fait gaffe pour flinguer les zombies, car les munitions sont en nombre limité. La visée est un peu aléatoire, mais on y arriver. Le tout est assez lourd, mais c'est certainement voulu pour un jeu du genre. Une fois de plus pour faire comme Capcom.


Puis, on arrive à sortir. Et ce n'est finalement que le début des emmerdes.

Bien le bordel

Autant, dans le manoir, j'avais réussi à me retrouver.

Autant dans les jardins, puis dans des dimensions parallèles, j'ai commencé à me sentir salement paumé.


Surtout que, même après pas mal d'heures de jeu, il fallait toujours que j'aille chercher ce putain d'item de merde que j'avais laissé dans l'entrée de manoir !

Il faut une dizaine d'heures pour en voir le bout, et il est clair que la seconde partie de l'aventure est beaucoup plus brouillonne que la première. C'est vraiment dommage, car l'ensemble sent quand même bon la naphtaline, et qu'en tant qu'amateur de survival horror, j'aime bien ça moi, la naphtaline...

Them and Us sur Steam Deck

Le jeu est considéré comme jouable. Il tourne bien, je n'ai eu aucun problème, à part peut être pour la configuration des touches qui mérite d'être un poil optimisé.