Chroniqué par Nicolas Gilles
Trizeal est l'un des shoots importants de la fin de la Dreamcast. Plus que part sa qualité (pourtant réelle), c'est de part sa sortie tardive qu'il a marqué les mémoires des joueurs.Trizeal est développé par une petite société japonaise du nom de Triangle Services, à qui ont doit le très contesté XII Stag, adapté sur Playstation 2 en 2002. En ce qui me concerne, je trouve ce jeu plutôt bon dans l'ensemble, bien loin de la daube que beaucoup annoncent.
Sorti à l'origine en arcade sur carte Naomi, un dérivé de la Dreamcast, il était normal que Trizeal arrive sur la console de Sega... Ou presque. La production de la bête ayant été stoppée en mars 2001, les aficionados de la console sont alors clairement aux anges.

Trizeal sur Dreamcast.
Et le jeu alors ? Eh bien il n'est absolument pas décevant. Les petits gars de Triangle Service ont clairement fait des progrès pour proposer un jeu qui mettra beaucoup plus de monde d'accord sur ses qualités intrinsèques. Restant une production artisanale, il faudra donc lui excuser une réalisation peut être un poil datée, mais rien de bien méchant.
Le gameplay est assez varié, avec un système à trois boutons : un pour tirer, un pour balancer une smart bomb, et un dernier pour changer d'arme. On peut donc choisir entre trois tirs différents : tir classique, laser ou missiles. A chaque transition, votre avion change de forme, ce qui est assez esthétique.
Les six niveaux sont variés, mais restent dans le moule classique de l'école shoot'em up à la japonaise. Ce n'est finalement pas étonnant, tant l'ensemble sue la passion du genre à un point qui fait vraiment plaisir à voir.