Wario Land pose les bases de ce qui va devenir une série. Et une série qui met en scène un méchant, chez Nintendo, c'est pas banal.

Une suite avec le boss final


Qu'est-ce qui a bien pu passer par la tête de Nintendo pour nous proposer ça ?

Super Mario Land 3, la suite des deux jeux de plateforme stars de la Game Boy, met KO Mario pour faire la place belle à son alter-ego maléfique, Wario. Un adversaire qui n'était autre que le boss final de Super Mario Land 2 !


Du coup, la mention Super Mario Land s'efface bien vite tant l'ADN du titre pose les bases de ce qui deviendra Warioland.

Mario en version brutale


Wario est également le cousin de Mario. Mais finalement, s'il lui ressemble un tout petit peu, il ne fonctionne pas du tout de la même manière.

Wario, c'est la force. On ne va pas s'emmerder à sauter sur la tête des adversaires quand on peut leur foncer dessus, tout simplement ! Et une fois qu'on les a bousculés, on peut les attraper pour les lancer et mettre KO d'autres adversaires avec.


Pourtant, l'enrobage reste le même que dans Super Mario Land 2, qui s'inspire lui-même grandement du génial Super Mario World, avec notamment sa carte du monde où l'on peut passer d'un niveau à l'autre.

Reste qu'une fois la console entre les mains, le ressenti n'a pas grand chose à voir. Wario Land joue la carte des combats là où Super Mario Land joue la carte de la plateforme classique, avec des trous dans lesquels ont tombe trop souvent. Ici, on perd souvent parce que l'on s'est bouffé un adversaire.

Des chapeaux de pouvoir


Au gré de vos pérégrinations, vous allez trouver des couvre-chef qui vous octroieront des pouvoir spéciaux. Tout comme son cousin, Wario devient plus petit lorsqu'il se fait toucher. Un chapeau standard lui permet donc de retrouver sa taille normale et la possibilité de charger les ennemis à nouveau.


Mais un autre chapeau lui permet d'effectuer des charges plus longues, un autre lui permet de cracher du feu, etc.

Tout cela vous demande de savoir vous adapter aux situations, et de tenter de garder le chapeau qui vous convient le mieux le plus souvent possible... Car quand vous vous faites toucher, vous devez tout petit... Et si vous vous faites toucher à nouveau, c'est une vie en moins ! Là, on retrouve bien Mario.

La difficulté de Wario Land est donc plutôt relevée. On retrouve bien le challenge d'un jeu de 1993 : il ne se laissera pas faire.


Heureusement, au milieu de chaque niveau se trouve un check point que l'on peut activer avec dix pièces. Cela permet de recommencer à la moitié du niveau en cas de vie perdue. Bien pratique. Mais encore faut-il avoir dix pièces sur soi. Ce n'est généralement pas un problème, le jeu en proposant beaucoup dans l'ensemble des niveaux. Et tout le monde sait maintenant que Wario est très attiré par les pièces !

Un level design à la Nintendo


Sans surprise, le level design est plein de surprises ! Il y a tous les ingrédients qui font un grand jeu : des niveaux bien foutus, qui regorgent de pièces et de passages secrets à découvrir.

Du bon Nintendo quoi !


La durée de vie est également au rendez-vous. Heureusement, le jeu propose un système de sauvegarde via une pile dans la cartouche, ce qui n'est pas si courant pour l'époque.



Culte, indispensable !

Wario Land - Super Mario Land 3

Wario Land pose les bases d'une série solide, où l'on incarne le méchant. Cupidité et mauvaise foi font loi, et cela fait du bien de faire un peu de mal de temps en temps, d'autant que le gameplay sait s'éloigner du très sage Mario pour proposer de la plateforme plus axée castagne.

La note : 6/6 (Culte, indispensable !)