Tout le monde connaît le succès incroyable du C64. Commodore avait aussi sorti le Vic-20 pour la version light. Mais il commençait à dater un peu. Commodore décida donc de le remplace par le Commodore 16. Il faut savoir que si le Vic-20 n’était pas compatible avec le C64, le C16 ne l’était pas plus.

Il s’inscrit dans la série des Commodore 264, c'est-à-dire les Plus/4, et le 116. Ainsi, il reprend les principales caractéristiques de la série : mêmes circuits graphique, son et processeur (un clone du 6502). Le point fort de ces machines était son contrôleur graphique nommé TED, qui permettait d’avoir jusqu’à 128 couleurs, étonnant pour l’époque !

Les différences entre les trois machines ? Tout simplement la mémoire et la carrosserie. Le Plus/4 était l’entrée de gamme, tandis que les C16 et C116 proposaient des machines avec moins de mémoire.
Le C16 reprend le boîtier du C64, mais avec un robe beaucoup plus foncée. Le C116 quand, à lui, est un C16 recarrossé pour faire une toute petite machine.

Question accessoires, on est vite confronté à un gros problème : les périphériques ne sont pas compatibles avec ceux du C64 ! Ainsi, un nouveau lecteur de disquette voit le jour, le 1551, beaucoup plus rapide que le 1541.

Au niveau logiciel, la machine dispose d’un Basic de bien meilleure qualité que celui du C64, avec des instructions spécifiques pour le son et le graphisme, qui facilitent bien des choses aux programmeurs.

Cette machine, tout comme les deux autres de la gamme, n’a pas marché du tout commercialement, ce qui les rend assez épineuses à trouver de nos jours.

Commodore 16 côté technique

Microprocesseur : 7501 à 0.89 MHz ou 1.76 MHz
Mémoire vive : 16 Ko
Mémoire morte : 32 Ko
Vidéo : : texte 40x25, graphique 320 x 200 et 320 x 160 avec 5 lignes de texte / 160 x 200 et 160 x 160 avec 5 lignes de texte.
Son : 2 voies sur 4 octaves
Prix d'origine : Environ 1 500 F