Le NC100 d’Amstrad est la première version d’une série de trois micro-ordinateurs portables. Au début des années 1990, Amstrad, toujours à la recherche du sens du vent, décide de se lancer sur le marché de ces pseudos portables qui servent aussi d’organiseurs personnels.
Les PC portables – de même que les Macintosh d’ailleurs – sont de très grande taille et difficilement transportables. Avec ce genre de machine, nous avons des ordinateurs au format propriétaire, bien moins puissants, mais dont l’ergonomie et les entrailles sont taillées sur mesures pour permettre à l’utilisateur d’en tirer la meilleure substance. Cela tient donc plus de l’organiseur personnel, le PDA, que du micro-ordinateur portable.
Pas plus grand qu’une feuille au format A4, le NC100 suit les traces du Z88 de Cambridge Computers. Pour la petite histoire, Amstrad a racheté Sinclair à la fin des années 1980, ne laissant plus le droit à Sir Clive d’utiliser son propre nom pour ses prochaines machines. Ainsi est né Cambridge Computers. Amstrad se disant que Sir Clive avait le nez creux pour les tournants dans le monde de la micro, s’est empressé de faire bosser ses ingénieurs sur une machine du même type.
Par contre, et encore une fois, la version de Amstrad est de bien moindre qualité. Mais cela s’explique par un coût assez peu élevé face au Z88. Fidèle à son habitude, la marque au croco nous pond un clavier assez pratique avec des touches de couleurs différentes pour bien souligner les fonctions, des fois que nous serions trop idiots pour les voir au premier coup d’œil.
L'Amstrad NC100
Une fois les quatre piles de type LR6 insérées (on peut aussi utiliser un adaptateur secteur 9V classique), on allume la chose. L’écran LCD monochrome nous affiche alors un menu. La définition n’est pas transcendante mais reste tout de même acceptable. Le contraste peut être réglé grâce à une petite molette situé à sa droite.
Les applications qui s’offrent à nous sont les suivantes :
- Un traitement de textes. Très sommaire, il permet de prendre des notes et de taper du texte au kilomètre. La mise en page est très sommaire : alignement du texte, gras, italique, souligné. Le copier coller existe et il est même possible de compter le nombre de mots ;
- Un carnet d’adresses ;
- Un calendrier ;
- Un terminal ;
- le BBC Basic 3.11.
Le traitement de textes, la calculatrice et le carnet d’adresse / calendrier sont accessibles dès l’écran d’accueil. Pour accéder à la configuration de l’appareil, il convient d’appuyer sur la touche Menu. La liste se fait alors moins esthétique mais bien plus longue.
Chose assez marrante, en appuyant simultanément sur Fonction et sur Secret, on accède à une page demandant un mot de passe. Il est donc possible de protéger certains documents.
Une batterie au lithium permet de sauvegarder la date et l’heure, ainsi que de garder en mémoire quelques documents.
Pour avoir plus de place, on peut utiliser une carte de type PCMCIA.
Un mini portable qui était une bonne alternative à l’époque, pour son prix.
