Un look vraiment bizarre pour une machine qui finalement ne l'est pas tellement. En fait, Amstrad désirait sortir un portable très peu coûteux, comme il l'avait fait pour les PC de bureau avec le PC1512. Le PPC-640 (pour Portable Personal Computer) fait suite au PPC-512, il se démarque de son prédécesseur par des caractéristiques techniques un peu meilleures : 640 Ko de mémoire vive et un modem intégré.
Au niveau de la forme, le terme portable n'est là que par la présence d'une poignée volumineuse : à six kg la bête, on ne le pose pas n'importe où ! La machine, une fois dépliée, propose un clavier mécanique très agréable, et un petit écran LCD neuf pouces beaucoup moins agréable : monochrome, il est difficilement lisible, principalement dû au fait qu'il ne soit pas rétroéclairé.
Fidèle à sa politique, la machine n'est pas très puissante, mais ce problème est compensé par le prix très tiré face à la concurence.
La machine était vendue dans un sac, qui permettait de transporter quelques bricoles, avec principalement l'adaptateur secteur (l'alimentation est externe).
Le sac du PPC-640, très kitch.
La machine diposait d'un ou deux lecteurs de disquettes de 720 Ko, ce qui le rend difficilement utilisable de nos jours, surtout parcequ'il fallait une disquette de démarrage : la machine ne dispose pas de disque dur en série. On trouve un contrôleur disque dur, permettant d'en brancher un à la place d'un des deux lecteurs de disquettes.
Au niveau logiciel, la machine était livrée avec une disquette contenant une version 3.30 de MS-DOS quelque peu modifiée pour mieux correspondre aux caractéristiques du portable. On trouve aussi un petit logiciel, ou plutôt une suite nommée PPC Organiser. C'est en fait une suite bureautique comprenant un Agenda, un traitement de texte, une calculatrice et une base de données. L'idée est très bonne, mais les différents logiciels sont très limités, ce qui les rend très vites inutiles.
La machine une fois fermée, assez pratique à transporter.
