Castlevania arrive sur Game Boy Advance, et marche sur les traces de son illustre aîné.

Linup de sortie


La série Castlevania n'est pas nouvelle. Elle est même née en 1986 sur NES. Du coup, en 2001, elle a déjà de la bouteille.

Mais il y a eu un épisode charnière : Symphony of the Night. Un épisode qui posera les bases de ce qui deviendra un genre à part entière : le metroidvania.


Le jeu sort en même temps que la Game Boy Advance, qui en est alors à sa première mouture : celle qui a les boutons sur les côtés de l'écran, pas encore la GBA SP et son écran rétro-éclairé !

Première constatation : c'est sombre, très sombre. Et sur l'écran naturellement sombre et non réglable de la première GBA, il est très compliqué d'y jouer. Il est donc vivement conseillé d'y jouer sur une SP.

Sur les traces de la version Playstation


Vous incarnez Nathan Graves, dont les parents sont morts en combattant Dracula. Adopté par Morris Baldwin, qui combattait avec ses parents, vous prenez même sa suite puisqu'il vous donne son fameux fouet magique. Et cela au grand mécontentement de Hugh, son fils, qui vous jalouse beaucoup.


Bon, le scénario, on passe vite, parce que l'on s'en fout un peu. Ce n'est clairement pas ce qui nous donne envie de continuer.

Non, ce qui nous donne envie, c'est le déroulement de l'aventure, avec son principe de progression sur la carte labyrinthique et ses upgrades après chaque boss vaincu qui nous permettent d'explorer un peu plus en détail la carte.

C'est le modèle Symphony of the Night qui est repris. La recette est exactement la même. Bien entendu, les items récupérés et les upgrades sont différents de la version originale.


La grande nouveauté, c'est le système DSS.

Des capacités grâce à des cartes


Le DSS, pour Dual Setup System, vous permet de bénéficier de pouvoirs spéciaux.

De temps à autre, les adversaires laissent tomber des cartes. Le DSS repose sur deux rangées de cartes. Pour l'activer, vous devez définir une carte en haut, et une carte en bas.


Ce qui est sympa, c'est que tant que vous n'avez pas débloqué l'action qui est améliorée, vous ne savez pas à quoi correspond le couple de cartes.

C'est donc un plaisir de tester les différentes combinaisons de cartes afin de découvrir à quoi elles correspondent : enflammer votre fouet, faire 25% de dégâts supplémentaires, pouvoir encaisser plus de dégâts, etc.

Toujours beaucoup trop de leveling


Circle of the Moon ne vous donne aucune indication : c'est à vous de savoir où vous rendre pour continuer l'aventure. Autant dire que vous allez passer la carte au peigne fin et multiplier les aller-retours.


Ce n'est pas forcément un problème, parce que c'est l'occasion de leveller. Car à chaque adversaire occis, vous gagnez quelques points d'expérience.

Le jeu propose une difficulté plutôt abordable, tout du moins durant une grande partie du jeu.

En fait, tout est question de niveau : les boss ne demandent pas forcément une technique particulière pour les vaincre. Ce qu'il faut, c'est avoir le bon niveau.


Du coup, sur la bonne dizaine d'heures que demande le jeu pour en voir le bout, une bonne partie consiste à identifier une zone pas trop loin d'un point de sauvegarde et où les adversaires sont puissants - et rapportent donc de l'expérience. Et de les vaincre, ad nauseam.

C'est dommage, car ça flingue totalement le rythme du jeu, et c'est là que l'on se rend compte qu'il a tout de même pris un coup de vieux.





Excellent !

Castlevania Circle of the Moon

Castlevania Circle of the Moon reprend bien la recette metroidvania. C'est très sympathique à parcourir, mais il ne faut pas avoir peur de leveler.

La note : 5/6 (Excellent !)