Harry Potter investi la Game Boy Advance dans un premier épisode pas dégueulasse.

Les prémices d'une vague de fond


Nous sommes en 2001. Harry Potter est déjà un énorme succès en librairie et fait que beaucoup de jeunes - et de moins jeunes, cela serait tellement dommage de rater ça ! - se (re)mettent à la lecture.

Il y a même un film qui pointe le bout de son nez. Harry Potter à l'école des sorciers (Harry Potter and the Philosopher's Stone en version originale) est le premier épisode d'une série qui va devenir un phénomène.


Comme tout bon phénomène en devenir, il est adapté sur tout plein de consoles. J'ai déjà parlé de la version Game Boy Color, très différente du titre qui nous intéresse ici puisque c'est un RPG.

Cette version Game Boy Advance, elle, propose un jeu d'action teinté d'aventure. Pourtant, c'est le même développeur qui est aux commandes, Griptonite, le tout édité par Electronic Arts.

On suit la trame du livre, grosso-modo


Sans surprise, le jeu reprend la trame scénaristique du livre. Le souci, c'est que l'on est sur Game Boy Advance. Du coup, les développeurs ne se sont pas particulièrement emmerdés avec les fioritures : on a des scènes fixes qui résument l'action, avec tout de même quelques écrans fixes au rendu plutôt joli.


En gros, on suit la découverte de l'école de Poudlard par Harry. On suit les cours, on joue à un jeu de mémoire pour retenir les sorts, puis on part dans un niveau pour mettre en pratique le sort nouvellement appris.

Classique, mais ça fonctionne... même si au bout des huit heures que demande le jeu pour en voir le bout, cela fait tout de même un poil redondant. On y perd totalement l'émerveillement de la découverte que ressent Harry. On est ici en présence d'un jeu d'action en 3D isométrique, rien de plus... mais c'est déjà ça.

Il est d'ailleurs marrant de voir que, comme le jeu sort un peu avant le film, on a des personnages qui ressemblent plutôt bien aux acteurs, mais pas tout le temps. Les développeurs prennent beaucoup de libertés par rapport au film. Et c'est finalement plutôt cool !


Un gameplay classique


Au gré de notre aventure, on apprend de nouveaux sorts, et on part dans des niveaux qui nous demandent un tout petit peu de réflexion, mais surtout pas mal d'action.

Globalement, on choisit son sort en fonction de ce que l'on veut : frapper, faire de la lumière, faire voler des trucs, etc. Il faut bien entendu combattre les adversaires, mais il faut également trouver comment progresser dans le niveau. Pousser des trucs, chercher, ce n'est jamais trop compliqué.

Les phases de jeu apportent tout de même un peu de variété. Entre les phases plutôt axées action, on a des phases d'infiltration ou encore des phases de Quidditch... Ces dernières vous demandent de chevaucher votre balai et de tenter d'attraper le vif d'or. Personnellement, je trouve ces phases totalement ratées : je me suis niqué les doigts à essayer de chopper cette foutue merde dorée, pour régulièrement la rater. Car oui, on peut rater les matchs de Quidditch.


Le truc, c'est que tout au long du jeu, quand vous vous faites prendre à faire une connerie ou quand vous réussissez quelque chose, vous gagnez ou perdez des points pour Gryffondor. Et à la fin du jeu, si vous avez assez de points, votre faction gagne l'année ! Mais l'inverse est également possible... c'est ce qui m'est arrivé.

Le jeu est parfois particulièrement casse-pied, car s'il est globalement plutôt facile (on peut reprendre de la vie un peu partout), il ne pardonne tout de même pas grand-chose... et la lenteur du lancer de sort rend le jeu assez lourd.









Sympathique

Harry Potter à l'école des sorciers

Harry Potter à l'école des sorciers est agréable à parcourir. L'adaptation n'est pas feignante du tout.

La note : 3/6 (Sympathique)