Chroniqué par Nicolas Gilles
Incantation, comme son nom le laisse entendre, vous met dans la peau d'un magicien dans un jeu de plates-formes classique, et de facture moyenne.Nous sommes en 1996. Tout le monde n'a qu'un seul mot à la bouche : " Playstation". De son côté, Titus continue de croire en la Super Nintendo en sortant un jeu de plus sur cette excellente console. Quid de la réalité économique ? Vu les difficultés pour trouver ce titre, on imagine bien qu'il ne s'en est pas vendu des brouettes.
Cela n'est peut-être pas un hasard, car sans être une daube comme Titus nous en a trop souvent pondu (et qui l'a en partie mené à sa perte), Incantation est un petit jeu de plate-formes sans prétention.
A la vue de la date de sortie du jeu, on aurait pu attendre une réalisation plus lumineuse. Mais une fois de plus, sans être catastrophique, elle n'est que classique. Et c'est peut-être ça qui plombe le jeu : trop classique. Aucun des éléments qui le composent ne lui permet de se démarquer de la concurrence.

Incantation sur Super Nintendo.
Globalement, le jeu rappelle Rayman. Le principe est le même : pour avancer dans le niveau, vous devrez le parcourir, ou plutôt l'explorer afin de récupérer les trois brins de blé qui vous permettront de passer la porte qui vous mènera au boss.
De même, graphiquement on sent clairement l'influence du jeu de Michel Ancel sur le travail de Titus. Manque d'inspiration ? Certainement. Il n'en reste pas moins que le tout est assez agréable.
Votre petit magicien peut sauter et lancer des attaques, mais aussi courir et frapper le sol. Malheureusement, c'est parfois assez aléatoire et réussir des sauts de longue distance tient souvent du miracle.
Les boss sont généralement assez simples une fois que l'on a compris leur principe d'attaque.