Mario's Picross

Chroniqué par Nicolas Gilles

Bien avant le succès des version de Picross DS et Picross 3D, Nintendo avait déjà mis en place ce puzzle game de génie sur la petite Game Boy première du nom.

Attention toutefois, ce n'est absolument pas NIntendo, ni même Jupiter, le développer responsable de cette version de Mario's Picross sur Game Boy, qui est à l'origine du concept.
Le principe du picross est un grand classique au Japon, à l'image du sudoku. Rien là de révolutionnaire dans ce jeu donc, si ce n'est que le principe reste incroyablement accrocheur et addictif.

L'idée est simple : noircir des cases en se basant sur les éléments précisés en haut des colonnes et à droite des lignes. C'est donc un grand jeu de déduction qui sait puiser ses sources aussi bien dans les mots croisés que dans le Master Mind ou encore le sudoku.


Dans Mario's Picross, on dispose de deux niveaux de jeu : avec Yoshi, c'est plus facile. Avec Mario, on passe au niveau de picross normal. A chaque fois, ce sont 64 grilles qui sont a réussir, ce qui laisse présager une excellente durée de vie.
Pour chaque tableau, on dispose de 30 minutes. Mais ce compteur peut être très vite descendu puisqu'à chaque erreur, on perd de précieuses minutes.

On pourrait croire qu'avec la faible résolution de l'écran de la Game Boy le jeu serait trop simpliste ou illisible. Eh bien c'est tout le contraire ! Simple est parfait à jouer, les plus grandes grilles font 15 carrés de côté et c'est déjà bien suffisant pour se prendre la tête.

Du coup, on prend énormément de plaisir à chercher et découvrir ce qui se cache dans les dessins imaginés par les gens de chez Jupiter. Les fans de Nintendo s'y retrouveront sans problème puisque beaucoup de grilles correspondent à des éléments du monde du plombier en salopette.


On s'étonne que devant la qualité d'un tel titre, ce dernier n'ait pas plus de notoriété. Lors de sa sortie en 1995, la console est en fin de vie commercialement, avant d'être ressuscitée l'année suivante par la folie Pokemon.
De plus, le jeu est à priori sorti en petites quantités en Europe, où on le trouve difficilement. La version utilisée pour ce test est d'ailleurs une version allemande - je n'ai jamais vu de version Française. Dans tous les cas, le texte à l'écran est en anglais.