Chroniqué par Nicolas Gilles
Sonic arrive sur la portable de Nintendo dans une aventure purement 2D qui rappelle avec émotion l'ambiance des épisodes 16 bits.Sonic Advance fait partie des premiers jeux made in Sega à arriver sur une console Nintendo. Pour les habitués qui ont grandi aux côtés des Master System et autres Nes, Super Nintendo ou Megadrive, c'est un choc de voir notre hérisson sur la console du plombier à la salopette bleue !
C'est en revanche un énorme plaisir de le voir revenir en pure 2D, là où les épisodes 3D sur Dreamcast n'ont pas vraiment fait l'unanimité. Ici, tout est repris afin que l'on s'imagine tout droit sorti d'un épisode Megadrive.
Les développeurs de chez Sega on même réussi à ne pas tomber dans la copie à outrance. Sans s'auto-piller, ils ont réussi à nous sortir des niveaux aux décors déjà vus, mais sans jamais donner de mauvaise impression.

Sonic Advance nous offre un bon revival de l'époque 16 bits.
Il est toujours possible de choisir son niveau de difficulté. Grande nouveauté, il est possible de rejouer n'importe quel level déjà terminé, et surtout de pouvoir continuer l'aventure sans tout recommencer du début. Les adorateurs de la Megadrive apprécieront.
L'autre changement, c'est que les mondes traversés sont plus courts, puisqu'ils s'échelonnent sur deux niveaux, et non plus trois. Les chaos emeralds sont toujours de la partie, et il faudra même toutes les trouver pour pouvoir enfin vous frotter avec Robotnik en personne et avoir la vraie fin.
Le jeu est par contre très court, avec six mondes comportant chacun deux stages, on en a fait le tour en seulement quelques heures. Mais n'était-ce pas déjà le cas sur Megadrive ?
Mais outre un replay value très élevé, ce Sonic vous permet de jouer avec d'autres personnages que l'on trouve déjà dans Sonic Adventure. Tails par exemple peut voler quelques instants. Cela permet de refaire les niveaux de fond en comble en utilisant les capacités spéciales de chacun des héros. On est bien sûr très loin du côté épopée de Sonic Adventure, le scénario est même ici totalement dénué d'intérêt, ce qui ne nuit absolument pas à l'intérêt du jeu.
On trouve même un mini-jeu, sorte de tamagochi où il faut élever votre émeraude du chaos. C'est très limité, mais ça a le mérite d'exister.