LE jeu ultime de réflexion venu de russie. Son destin est réellement hors du commun, son créateur, pris dans la spirale communiste qui reignait alors en russie, n'a jamais touché un seul rouble pour son jeu incroyable !

Un principe on ne peut plus simple pour un jeu qui aura fait le tour du monde... Des briques de différentes formes tombent du haut de l'écran, vous devez alors les tourner avant qu'elles n'ateignent le sol afin de les empiler de façon à faire des lignes sans faire de trous, si c'est le cas la ligne disparais en vous donnant des points ; dans le cas contraire, vous vous retrouvez avec un début de mur qui risque fortement de se prolonger jusqu'en haut de l'écran, où le Game Over vous guette ! Principe on ne peut plus simple mais on ne peut plus prenant. Popularisé grâce à son packing avec la Game Boy, ce jeu en a scotché plus d'un !

Alexei Patjitnov travaillait à l'Académie des sciences, située au sud-est de Moscou. Ce scientiphique passait des heures à programmer des petits jeux de réflexion sur l'ordinateur archaïque de l'Académie, un Electronica 60. Son objectif était tout simplement de divertir les gens et allait même jusqu'à penser que ce type d'activité pouvait aider à mieux se connaître.
Alexei est entré à l'Académie après y avoir passé un stage, l'ambiance était très particulière, les chercheur étant très impliqués dans leurs recherches, restant souvent tard le soir dans pour approfondir une idée qu'ils avaient pu avoir dans la journée. Ce caractère exalté et la flexibilité des horaire, ainsi que la présence de l'Electronica 60 ont fait qu'il trouva sa voie dans ces locaux étaroit parmis tous ces chercheurs.
C'est durant l'année 1985 qu'Alexei tombe par hazard sur cette fabuleuse idée d'empiler des briques composées de quatre carrés sans faire de trous, afin de repousser le moment fatidique du mur touchant le haut de l'écran. Très vite, il se met à programmer le jeu sur le poussif ordinateur dont il dispose à son lieu de travail, en temps record tant il est pressé d'y jouer !
Les premiers à avoir l'honneur de tester la bête sont bien évidement ses collègues, qui sont vite pris du virus de la tétrismania ! L'effet est foudroyant, autant ses autres jeux avaient connus un succès plus que mitigé, autant Tétris est un succès immédiat, toutes les Académies disposent très vite de ce jeu, ainsi que tous les endroit disposant d'un ordinateur de ce type (assez rare dans ce pays). Vient alors l'idée à Alexei qu'il pourrait commercialiser ce jeu, au vu du succès qu'il sucite dans son entourage. Mais pour pouvoir toucher le grand public, il faut l'adapter sur les fameux IBM-PC. Pour ce faire, le scientiphique fera appel à un jeune hacker de 16 ans, Vadim Guerasimov qui adaptera le jeu en quelques jours seulement.

Mais un gros problème se pose, Alexei ne connaît strictement rien au buisness et la hiérarchie russe est très fermée. Il a besoin de l'aide de l'Académie mais celle-ci n'est pas très heureuse du fénomène que prend Tétris, les chercheurs ne sont pas vraiment payés pour écrire des jeux ! Devant tant entêtement de la part de ces petits frustrés de bureaucrates, il choisi de faire une crois sur l'argent que pourait lui apporter son jeu et décide de s'adresser à son chef de service, qui connait "l'autre monde", c'est à dire le dehor de la Russie, et lui propose un accord : "Vous publiez mon jeu, et j'en cède les droits à l'Académie". Cet homme, Victor Brjabrin a conscience du potentiel du jeu et en envoie une copie à une grosse boîte d'édition de jeu basée à Budapest en Hongrie, Novotrade.
Cette société, dans le but de diffuser ses jeux du côté Ouest, entretient des liens avec une autre maison d'édition, Andromeda, basée à Londres. C'est Robert Stein qui dirige cette firme, et entretient de très bonnes relations de l'autre côté du mur de Berlin. Il ira même jusqu'à vendre en fraude des micro-ordinateurs à l'Est alors que leur vente est interdite, Guerre Froide obige. Mais ces actions ont permis d'introduire un début de culture informatique dans les pays communistes.
Quand il vit ce jeu, Stein comprend tout de suite l'impacte que peut connaître ce jeu qui s'est déjà bien écoulé un peu partout en Hongrie, allant même jusqu'à donner naissance à des clones qui ne cesseront de proliférer, aujourd'hui encore ! Il s'acherne alors a essayer d'optenir la licence du jeu, détenue pas l'Académie des Sciences. Patjinov et Brjabrin se montrent intéressé et rencontrent l'homme en lui répondant par fax, groooosse erreur ! Puisqu'en occident, un tel fax fait figure d'accord officiel.
Stein s'attèle alors à trouver un éditeur pour ce jeu, se heurtant au mutisme sucité par l'origine russe du jeu. C'est finalement Mirrorsoft, ayant déjà fait affaire de nombreuses fois avec Andromeda (y compris pour des jeux venant de l'Est), qui prend le marché. Les studios de développement se font ainsi happer par la tétrismania, allant même jusqu'à y jouer pendant leur pose ! De même pour Jim Mackonochie, venu chercher chez Mirrorsoft des jeux qui auraint un potentiel de vente aux Etas-Unis pour le compte de Spectrum Holobyte, qui après quatre heure de jeu, lancé par hazard, sera supplié d'arrêter par les employés qui voulaient enfin pouvoir aller manger ! Mirrorsoft éditera donc le jeu qui sortira durant l'année 1987 en Europe tandis que Spectrum Holobyte s'occupera des ventes outre-atlantique début 1988. La version américaine sera entièrement relookée, avec des couleurs et des fond décran représentant des paysages typiques des soviets ; c'est la version désormais classique de Tétris. La version de base est sur IBM-PC mais les versions C64, CPC, Sinclair, Amiga, ST, et bien d'autres ne tardent pas à suivre. C'est assez marrant de noter que le jeu porte la mension "Fabriqué aux USA, conçu à l'étranger."

Comme prévu, le jeu est le carton incroyable que nous connaissons tous. Le jeu touche une tranche de population qui ne s'intéresse pas aux jeu vidéo, ce qui est vraiment un coup de maître ! Entre autres les femmes l'aprécient particulièrement, allant jusqu'à faire baisser sensiblement la productivité de certaines entreprises !
Lors de la Software Publishers Association, Tetris bats tous les record en raflant un max de prix. Mais le problème vient de l'autorisation de publier Tetris, Stein ne possède qu'un simple fax ! Il se démène donc afin d'obtenir des droits plus officiels, mais se heurte au mutisme généralisé de l'administration russe. Après bon nombre d'efforts et de voyages à Moscou Stein réussi tout de même à obtenir "les droits mondiaux de Tetris pour tous les ordinateurs actuels ou susceptibles d'être inventés", mais Patjinov ne reçoit pas UN SEUL centime, vive le capitalisme.

Mais où Stein pensait avoir raflé tous les droits possibles pour ce jeu, Nintendo trouva la faille en se basant sur le fait qu'une console n'était pas un ordinateur... La firme de Yamauchi s'apprète à lancer une console portable révolutionnaire conçue par feu Gumpei Yokoi, mort accidetellement en 1997. La Game Boy succède aux Game & Watch, ces petis jeux à écran LCD qui firent un malheur au début des années 1980. Mais pour que la console se vende bien, il lui faut un jeu indispensable, adapté à son format de portable. Tetris est donc le choix le plus judicieux : très simple et très complexe, avec une durée de vie quasiment infinie ! Le problème vient donc des droits de diffusion détenus par Andromeda.
Mais l'idée de Tetris est antérieure à la Game Boy, puisque le jeu est sorti sur NES, la console 8 bits de Nintendo. Nintendo avait déjà fait des dmarches auprès d'Atari Games qui détenait les droits de Tetris pour les consoles. La transaction ne traîne pas pour la version NES mais met un temps inexplicable pour la version Game Boy, peut-être parce qu'un certain Sega est aussi en discution avec Atari au niveau de la licence de ce jeu... Devant tant de passivité, le président de Nintendo Of America, Howard Lincoln, décide qu'il faut aller se rendre compte se place, à Moscou, du lien qui lie effectivement Stein à Tetris. C'est Henk Rogers, alors chargé de l'affaire, qui se charge du voyage. Il trouve là des choses quelque peu changées depuis la création du jeu. Les droit appartiennent désormais à l'Elorg, une filière du Ministère de l'Export du logiciel et de matériel dirigé par un vieux renard du nom de Nikolaievitch Belikov (on va l'appeller par son nom celui là ;-), bien décider à tirer un max d'argent de ces américains. Par contre, Pajitnov apprécie beaucoup Rogers, créateur de jeux tout comme lui.
Les discutions sont difficiles, les russes ignorent que Nintendo à eu l'autorisation de publier Tetris sur NES, et accusent Nintendo. Mais Rogers prouve son innocences en prouvant qu'il a acheté la licence à Atari qui la tient lui-même de Stein. Devant ceci, Bolikov déclare que la transaction est nulle et propose à Nintendo l'intégralité des droits de Tetris sur consoles, une aubaine ! Reste à faire avaler la pilule à Mirrosoft, les russes porposent donc aux anglais de signe une nouvel accord précisant les droits de leur licence, entre autre le nouveau contrat précise qu'un ordinateur dispose d'un clavier, c'est tout simple, mais Stein ne s'aperçu pas de la ruse et perdit ainsi les droits de Tetris sur consoles ! Les russes c'étaient très vite pris au jeu, Stein s'est fait avoir à son propre jeu... Nintendo rachète ainsi la licence de Tetris sur consoles pour un paquet de millions de dollars. Evidemment, c'est l'effervéssence chez Atari quand ils reçoivent l'ordre de Nintendo de stopper la production de Tetris sur NES. Mirrorsoft ne l'entend pas de cette oreille et fait jouer de ses relation afin de tirer le drap de son côté. L'affaire prendra une empleur telle qu'elle reviendra jusqu'aux oreille de Gorbatchev ! Une guerre des tribunux fait rage entre Atrai et Nintendo, l'un essayant de prouver que la NES est un ordniateur et l'autre pas ; ça s'est tellement emèlé que ce n'est toujours pas clair aujourd'hui ! Finalement Nintendo peut enfin sortir son fameux Tetris sur Game Boy qui connaître le succès que l'on connaît. Pajitnov présentera même le jeu lors de la sortie de la console.

Evidement, la presse s'empare du sujet et découvre avec stupeur que Pajitnov n'a pas touché un sous pour son jeu ! Mais celui-ci est bon joueur (!), et surtout bercé par un passé communiste, il travaillait pour l'Académie quand il a écrit son jeu, il est normal que celui lui appratienne. Mais le programmeur entrera tout de même dans le monde des jeux vidéo puisqu'on lui proposera de prgrammer un nouveau jeu nommé Weltris, qui ne connu malheureusement pas le succès escompté. Il émigrera au passage aux Etats-Unis. Il reste néanmoins très estimé dans le petit monde du jeu.
Fort heureusement, l'accord stipulant les droits de Tetris pour était défini pour une durée de dix ans. Dès 1996, l'auteur pu enfin récupérer ses droits, avec l'aide de Rogers : la Tetris Company était née ! Pajitnoc à été depuis embeauché par Microsft (putain ils sont vraiment partout !) pour faire des version on-line de son jeu mythique.