Le Power Macintosh 8600 est sorti durant l'année 1997. Il fait suite au modèle 8500. Cette nouvelle série s'adresse aux clients professionnels, et plus particulièrement aux serveurs. La machine est très volumineuse, pèse environ 15 kilos, et étrenne le lancement d'un nouveau modèle de boîtier pour Apple : le K2.
Extérieurement, on a l'impression d'une caisse normale avec un rajout sur le côté, cela ne sert pas à grand chose mais apporte un look sympathique. Ce boîtier préfigure ce que donneront tous les Mac suivants, c'est à dire un système d'ouverture très simple et une architecture interne très propre et rangée. Le capot s'ouvre par une simple pression, pas besoin de vis. Un gros ventilo permet de refroidir efficacement l'ensemble du boîtier.
Une fois ouvert, pour accéder à la carte mère, il faut enlever les différents lecteurs et la très volumineuse alimentation de 390W. Deux clips à déplacer, et la poignée permettant de faire pivoter tout ce petit monde se fait.
La carte mère se montre impressionnante : le nombre d'extensions possible est énorme, avec huit bancs de 168 broches (à 70ns). D'après Apple, on peut étendre la mémoire à 512 Mo, mais dans la pratique, avec des barrettes d'autres fournisseurs, on peut monter à 1 go !
Le processeur est disposé sur une carte fille, ce qui permet de le changer facilement. On peut ainsi mettre un G3 dedans, même si ladite carte est très difficile à trouver.
Pour le reste des extensions, on trouve 3 slots PCI et deux slots pour étendre la mémoire vidéo.
Du côté des extensions à l'arrière de la machine, on a également le choix : 2 mini-DIN, 1 port ADB, une prise réseau en 10 base-T, prise vidéo en DB-15, des prises RCA permettant les entrées et les sorties audio, la même chose pour le son en RCA, et une entrée / sortie en S-video.
Le PowerMac 8600 d'Apple, très bien construit.
Il constitue de bas de gamme, aux côté du 9600 qui se montre plus évolutif. Le 8600 est architecturé autour du très puissant PowerPC 604e à 200 Mhz. Malheureusement, et comme ça a été trop souvent le cas sur les machines de la marque, la mémoire cache fait goulet d'étranglement, les 256 Ko alloués ne permettant pas à la bête de déchaîner toute sa puissance. Il est possible de changer la barrette de mémoire, mais même si cela apporte un gain de performances de l'ordre de 10 à 20%, cela se révèle très onéreux à mettre en place.
En août de la même année, deux autres modèles voient le jour. La seule différence vient de leur processeur qui passe à 250 et 300 Mhz. La grande avancée vient surtout de la mémoire cache, qui passe à 1 Mo, permettant aux PowerPC de s'exprimer à leur juste valeur. De même, la mémoire vive passe de 32 à 64 Mo. Le lecteur de CD passe de 12 à 24 vitesses et le disque dur de 2 à 4 Go.
La machine a été construite jusqu'en mars 1998 et supporte les versions de Mac OS de 7.5.5 à 9.1.
Il n'y a qu'à voir l'intérieur pour se rendre compte du nombre impressionnant d'extensions possibles.
