Chroniqué par Nicolas Gilles
Darius II arrive sur Saturn avec une adaptation qui est assez fidèle à la version arcade d'origine.Puissance accrue oblige, cette version Saturn est bien plus fidèle à la version arcade d'origine - sortie en 1989 - que ses homologues Megadrive et PC Engine (nommée Super Darius II).
Lors de la première partie, on s'étonne que le jeu soit si étriqué : l'aire de jeu prend un peu plus de la moitié de l'écran du téléviseur. Et pour cause, la version arcade d'origine tourne sur deux, voir trois écrans en largeur (en fonction de la version de la borne) ! La quintessence du shoot horizontal en quelque sorte.

Darius II sur Saturn.
Du coup, on se retrouve avec une vision qui fait un peu trop penser à un zoom arrière. Tout est donc beaucoup plus petit que dans un shoot normal. Heureusement, deux touches permettent de régler le niveau de zoom.
Les décors restent assez détaillés et reprennent les effets visuels de la version d'origine, faits de déformations et autres effets de chaleurs qui ont apposé la marque de fabrique de la série.
On retrouve également l'ambiance assez sombre, et surtout ces adversaires poissonneux et cuirassés vraiment étonnants, que l'on ne retrouve nulle part ailleurs.
L'armement à quelque peu changé par rapport au premier épisode, avec un système d'items plus classique. En revanche, le système des deux boutons de tir (un pour le tir principal et un autre pour le tir vers le sol) a été gardé. C'est plutôt pratique pour peu que l'on dispose d'une manette avec autofire.
La progression se fait à la manière d'un Outrun ; c'est à dire qu'entre les niveaux, on a le choix entre plusieurs routes plus ou moins difficiles. Les chemins sont nommés via les lettres de l'alphabet. De quoi largement allonger la durée de vie d'un titre dont la difficulté n'est pas très élevée.