Chroniqué par Nicolas Gilles
On the Ball n'est autre que l'adaptation de Cameltry, un jeu sorti en arcade en 1989.Si la version japonaise de cette cartouche Super Nintendo s'appelle toujours Cameltry, on ne sait pas trop pourquoi elle a été rebaptisée On The Ball en occident. Pourtant, le jeu reste bien le même.
Le principe est simple : une bille se trouve au centre de l'écran et est mue par les lois de la gravité. Et cette gravité, c'est vous qui allez l'influencer, tout simplement en tournant les murs ! Ainsi, la balle tombe toujours vers le bas ; à vous de déplacer les murs afin de lui frayer un passage vers l'arrivée. Vous pouvez également la faire sauter en appuyant sur B, mais c'est presque anecdotique.
On The Ball sur Super Nintendo.
Le level design est souvent très bien vu, et divers items vont venir vous prêter main forte ou au contraire vous pourrir la vie. Outre les blocs qui vous ajoutent ou vous retirent du temps - l'idée est d'arriver avant que ce dernier ne soit écoulé - on trouve des blocs à casser etc. Taito nous a donc pondu là un jeu sachant habilement mêler dextérité, réflexion et apprentissage.
Les niveaux sont courts, du coup, on se dit "aller, une petite dernière", finalement, on continue. Et quand on perd dans un niveau, c'est la même chose. L'apparat des bons jeux en quelque sorte...
Ah oui, mais au bout d'une heure ou deux, on a déjà terminé le jeu. C'est l'énorme point noir d'On The Ball, qui était déjà un peu le soucis de Cameltry : sa facilité. Les quatre mondes proposent trop peu de niveaux pour réellement donner une longévité à la cartouche. Du coup, terminer les 30 niveaux ne prend que deux à trois minutes chacun. Et ce n'est pas en tentant de battre son propre score que l'on va faire augmenter la durée de vie.