Histoire

La Game Boy, depuis sa sortie en 1989, a beaucoup fait parler d'elle, c'était la première console portable à cartouches que l'on pouvait réellement avoir tout le temps dans la poche (comme le disait la pub, ''jouez où vous voulez !'') : sa taille raisonnable et surtout sa grande autonomie ont fait son succès et ont conduit à la vente de millions de machines à travers le monde.

Bien que dépassée techniquement, la machine eut un grand succès, mais on entendit très tôt parler d'une nouvelle Game Boy, car tout le monde attendait une version couleur. Ce fut chose faite avec La Game Boy Color qui arriva bien plus tard en 1998. Outre un écran couleur permettant d'afficher 56 couleurs simultanément, la machine était un peu plus puissante et surtout compatible avec la ludothèque noir et blanc. Mais la machine restait une 8 bit et commençait à dater un peu.

Les rumeurs allaient bon train, argant que la Game Boy Color n'était qu'une étape vers une nouvelle console réellement prometteuse car beaucoup plus puissante. L'annonce de la machine tant attendue fut faite le premier septembre 1999, et on pu en voir un prototype lors de la présentation de la petite soeur de la Nintendo 64, la GameCube, pour le Space World 2000.

La console sortit finallement le 21 Mars 2001 au Japon et le 22 Juin de en France.

Hardware

La console est vraiment de petite taille, lorsque l'on voit les photos, on l'imagine plus grosse, c'est une très bonne chose.

Pour la première fois dans l'histoire de la Game Boy, c'est la représentation de type ''paysage'', à la Game Gear, qui est utilisée, ce qui permet un affichage sur un écran 16/9 plus large. La prise en main n'est pas mauvaise, mais ceux qui ont des grosses mains risquent d'avoir quelques problèmes vu la petitesse de la console, mais on s'y fait.

On trouve, outre les boutons A et B et la classique croix directionnelle (ils auraient dû mettre un stick de type NeoGeo Pocket !!!) qui fait un peu mal au pouce après quelques heures de jeu, deux nouveau boutons tout droits sortis de la manette de la Super Nintendo, L et R, disposés au dessus de la console. C'est très pratique pour des jeux somme Mario Kart ou encore F-Zero. Le problème est que leur accès n'est pas très simple, et tenir la console en gardant les doigt en face des deux boutons n'est pas d'un gros confort. Ils sont par contre très pratiques pour les options qui servent ponctuellement dans le jeu.

L'écran, tout comme la Game Boy Color, est une matrice active, mais sombre au possible ! Il faut réellement se trouver bien dans la trajectoire de la lumière pour pouvoir jouer correctement, c'est vraiment dommage car c'est là le plus gros point noir de la machine. On peut aussi ajouter que l'écran crée très vite des reflets, très gênant aussi.
Par contre, la matrice est d'une excellente qualité, le tout est d'une fluidité impressionnante. Les graphismes sont très fins, la machine pouvant afficher jusqu'à 506 couleurs simultanément.

Au niveau du son, là encore il y a eu beaucoup de progrès de faits ! Il n'y a qu'à écouter la musqieu d'intro de Castlevania pour s'en convaincre. On peut maintenant compter sur des sons de très bonnes qualité, avec des voix digitalisés. On se trouve, une fois encore, avec une qualité équivalente à ce qui se fait sur Super Nintendo.
Nintendo n'a pas arrêté de le répéter lors de la sortie de sa console, la GBA est architecturée autour d'un processeur 32 bits. Tout le monde s'immagine alors de gros jeux en 3D comme sur Palystation, mais il n'en est rien ! En effet, la console ne gère pas la 3D, ce mode de programmation étant trop gourmand en ressources machines, il a été décidé de ne laisser que le mode 7 issu de la Super Nintendo, simulant de la 3D comme dans Mario Kart par exemple. Imaginez un peu, des quinze heure habituelle, avec l'implémentation d'un processeur 3D, l'autonomie tomberait à environ trois ou quatre heures !

La machine est donc aisément comparable, en terme de puissance à une Super Nintendo un peu boostée.

Les cartouches sont plus petites, de même largeur mais moins hautes que les cartouches Game Boy, ce qui fait que lorsque l'on joue à un ancien jeu, la cartouche dépassera un peu de moitié, cela ne gênant pas prise en main.
Au niveau de la compatibilité avec les autres jeux, la GBA dispose du processeur de sa grande soeur, la Game Boy Color. Néanmoins, la compatibilité n'est pas totale, avec environ 95% de jeux qui fonctionneront dessus. Mais les jeux ne fonctionnant pas sont des pauvres jeux que personne ne connait, donc encore une fois il n'y a pas de problème. Lorsque l'on lance un jeu Game Boy ou Game Boy Color, on a la possibilité de choisir entre une présentation 16/9, avec une image écrasée, ou la représentation normale n'utilisant pas la totalité de l'écran. Personnellement, je trouve que la présentation classique reste la meilleure à ce niveau.

Un autre gros point fort pour la machine : la possibilité de jouer à quatre, avec une seule cartouche ! Tout le monde pestait contre Nintendo qui forçait à jouer à plusieurs avec chacun une cartouche. Maintenant, la rapidité d'échange grâce au câble link permet cette facilité. Chaque câble link dispose d'un petit hub permettant à jusqu'à quatre joueur de s'affronter. Très fort et très fun. Il faut toutefois ajouter un petit bémol, puisque tout dépend du jeu : certains, comme Bomberman ou Mario Kart, permettent de jouer à quatre avec une seule cartouche, mais n'offrent tous les détails que lorsque chacun à une cartouche. D'autres, comme Final Fight One ou Street Fighter, demandent une cartouche par console pour pouvoir jouer à plusieurs. Coup de marketing ou limitations techniques ?

On se trouve donc avec une machine de très bonne qualité, mais disposant d'un gros propblème de lisibilité. Afin d'améliorer cette dernière, il est recommandé d'utiliser une loupe éclairante.

A noter qu'une bidouille existe pour règler le contraste de la machine (eh oui, aucun potard n'est visible pour le régler !). Sachez qu'au dos de la console, derrière l'étiquette, plus précisément derrière le numéro de série, on trouve le fameux potard pour règler cette luminosité. Mais ça ne fait pas tout, l'écran restant très sombre. D'autre part cette manipulation annule la garantie. Je n'ai pas essayé cette manip, mais Nintendo annonce que cette technique peut endomager la console...

Nintendo Game Boy Advance côté technique

Microprocesseur : Microprocesseur RISC ARM7 (32 bits) + Z80 4Mhz (8 bits) pour la rétrocompatibilité
Mémoire vive : 32 Ko de WRAM + 96 Ko de VRAM (interne) + 256 Ko d
Vidéo : écran TFT à matrice active de 240*160, palette de 32 000 couleurs.
Son : HP et sortie casque
Prix d'origine : 790 F