Rayxanber II

Chroniqué par Nicolas Gilles

Et voici venir l'un des shoots les plus difficiles de tous les temps, rien que ça !

Rayxanber n'est pas très connu par chez nous. Série disponible uniquement au Japon, elle se démarque plus particulièrement pas sa difficulté totalement abusée. Ce deuxième volet en est une belle illustration.

Shoot'em up à scrolling horizontal, le jeu se veut volontairement très classique. A l'image d'un R-Type, il faut apprendre par coeur les différents niveaux qui le composent pour espérer pouvoir en venir à bout. Mais n'espérez pas le faire en un claquement de doigts ! Seuls les plus téméraires pourront en voir le terme. Les autres exploseront leur manette, jetteront leur télé par la fenêtre ou se passerons les nerfs sur le chat, à voir.


Car oui, Rayxanmber II est l'un des shoots les plus difficiles qu'il m'ait été donné de voir. L'armement est minimaliste et votre vaisseau ne sera jamais très puissant. Les upgrades vous permettront de tirer un peu plus largement, mais les ennemis paraîtront toujours bien plus costauds que vous. Et c'est cela qui démarque ce jeu des autres : ce côté masochiste exacerbé.
Toujours sur les upgrades, il est possible de définir l'orientation de votre tir en récupérant le bonus au bon moment. Ce dernier dispose d'une petite aiguille qui tourne, un peu comme une horloge, et qui spécifie où la direction du tir apporté par votre future upgrade.
En plus du tir principal (pas de smart bomb, cela rendrait le jeu trop facile), vous disposer d'un bouton de boost, pour aller plus vite. Cela sera bien utile pour éviter certains ennemis et autres tirs.

Le jeu ne pardonne pas la moindre erreur : dès que vous êtes touché, c'est la mort assurée, et le retour au check point. Et ces derniers ne sont vraiment pas nombreux sur chaque niveau.
Fort heureusement, les continus sont infinis... Mais cela ne fait que souligner la difficulté du titre : on avance, on meurt, on recommence, et ainsi de suite jusqu'à épuisement du joueur.

Car le jeu est particulièrement énervant. Contrairement à certains shoots où l'on sait que l'on ne peut s'en prendre qu'à soi-même lorsque l'on perd, ici on a plus envie de pester après le jeu, tant les mouvements de certains ennemis sont vicelards.


Côté réalisation, c'est correct, avec des effets visuels qui gênent un peu la visibilité (comme dans le premier niveau par exemple, avec un premier plan assez perturbant). La musique n'est pas très rythmée, mais suffit à coller à l'ambiance.