Chroniqué par Nicolas Gilles
Pour ce quatrième volet des nouvelles aventures de Megaman (ou Rockman au Japon), on a droit à quelques petites nouveautés, toutefois assez frileuses.Eh oui, cette série des Megaman X illustre parfaitement l'art de Capcom à user jusqu'à la corde ses licences phares. Non pas que cette série soit mauvaise, bien au contraire ; mais y trouver de réelles nouveautés n'est clairement pas à l'ordre du jour.
Le scénario est cette fois mis en scène via un dessin animé plutôt sympathique et au look résolument manga. Les musiques sont également très typées et leur côté héroïque gnan gnan ne plaira certainement pas à tout le monde.
Le scénario poursuit celui initié dans le troisième épisode : en gros en battant tout le monde vous en aviez oublié un dernier qui a répandu un virus. Juste parce qu'il est un gros vilain pas beau. Parfaitement.

Rockman X4 sur Saturn.
On a donc le choix entre X (Megaman quoi) et Zero (son comparse). Chacun dispose de ses aptitudes propres. Seulement le fait que l'on puisse les choisir sans se les voir imposer est une première.
Pour le reste, la recette reste la même : un jeu de plate-formes résolument orienté action, avec des graphismes purement 2D assez léchés.
Et c'est peut-être cette réalisation rétro qui fait qu'à l'époque de sa sortie, chaque jeu de la série fait figure de dinosaure. Parce que j'oubliais : votre personnage ne peut pas se baisser ni tirer en l'air... Old school quoi. Ce gameplay est totalement assumé et les level designers n'ont pas manqué de jouer avec ces relatives carences.
Comme d'habitude, on commence par un niveau imposé, puis il est possible d'aller bouter l'un des huit boss qui permettront chacun de développer une arme spéciale. Il est donc important de définir un ordre dans les niveaux, histoire d'avoir la bonne arme au bon moment, afin de faciliter un jeu déjà pas piqué des hannetons.
C'est déjà vu, rabâché, mais mince : on accroche et on ne lâche pas la manette ! Décidément, cette série, c'est du tout bon.