Vous aimez avoir mal ? Vous allez être servi !

Un classique, vous êtes sûr ?


Risky Woods sort en 1992 sur PC, Amiga, Atari ST et, chose relativement surprenante, sur Megadrive. Pourtant, c'est un jeu typiquement micro, un de ces titres qui lorgnent sur les jeux consoles, avec une orientation résolution action / plateforme, mais dès les premières images, on sait que l'on est sur micro.

Et pas forcément pour les meilleures raisons : la direction artistique est super discutable, déjà vue de partout, bien que techniquement le jeu fasse un peu dans l'esbroufe. Autant dans Gods, ça pète, autant dans Risky Woods, ça sent un peu le renfermé.


Le jeu est développé par Zeus, un studio espagnol qui a déjà à son actif trois jeux : Hundra, Commando Tracer, Bestial Warrior. Il ne sortira qu'un autre jeu, en 1995, Biomechanical Toy, avant de fermer définitivement ses portes.

Dans Risky Woods, vous incarnez Rohan, qui doit aider les moines de Risky Woods à sauver le royaume de Lost Lands.

La vie est parfois injuste


Risky Woods, c'est un jeu qui vous attend à chaque tournant avec une batte de baseball, histoire de vous péter les dents et vous retirer l'envie d'y jouer.


Dès le premier niveau, on le sent douloureusement.

On a des hordes d'adversaires qui arrivent de droite et de gauche, sans arrêt. On doit également sauter, et là on se rend compte que notre personnage un peu d'embonpoint, car il y a une inertie qui va vous faire tomber dans pas mal d'abysses.

Rapidement, on tombe sur un coffre. Chouette, plein d'objets ! On les ramasse tous, et on se rend vite compte que Risky Woods propose des bonus... et des malus. Et paf, une vie en moins.


Pour progresser dans les niveaux, il faut trouver des clés, qui déclenchent un mini-jeu du genre Simon, où il faut appuyer sur les touches dans le bon ordre. On arrive à la fin du niveau, pour se rendre compte qu'il faut recommencer parce que l'on n'a pas sauvé toutes les âmes.

Lorsque l'on réussit un niveau, on peut utiliser ses pièces pour upgrader ses armes, ce qui ne sera pas du luxe.

La difficulté est abominable, et on sait bien que quand un jeu joue la carte de la difficulté, le gamplay doit être impeccable, ce qui est très loin d'être le cas ici.


C'est bizarre, Risky Woods bénéficie d'une très belle aura sur micro, mais de mon côté, il me donne juste envie de l'encastrer dans un mur et de l'oublier à jamais.
Bof

Risky Woods

Risky Woods est une boursouflure de frustration, il a extrêmement mal vieilli, déjà qu'à l'époque il était plutôt moyen...

La note : 2/6 (Bof)