On connait assez bien Silpheed de Game Arts sur MegaCD, mais sait-on que cette société est à l'origine d'une série de très bons RPG ?
Tout le monde connais Game Arts, principalement pour une série nommée Grandia, mais il faut savoir que cette société est aussi à l'origine d'une série plus ancienne, mais tout aussi envoûtante : Lunar. Retour sur cette série méconnue du grand public, mais qui gagne énormément à l'être.
En 1994, la vague des RPG commence à déferler. Tout a commencé au Japon, où deux séries - Dragon Quest de Enix et Final Fantasy de Squaresoft - se livrent une bataille sans merci, pour le plus grand bonheur des fans. Mais cette vague arrive aussi aux Etats-Unis où Final Fantasy VI – renommé pour l’occasion Final Fantasy III - connaît un succès retentissant. Pour ce qui concerne l'Europe, il faudra attendre l'épisode suivant sur Playstation pour voir ce noble genre percer durant l’année 1997.
Le RPG étant très présents au Japon, de nombreuses firmes sortent des jeux de ce type, mais peu osent les commercialiser aux Etats-Unis (ne parlons pas de l'Europe, le coût des traductions en différentes langues n’oeuvrant pas en la faveur du vieux continent). Certaines grosses boîtes osent tout de même, on peut citer Capcom avec ses Breath Of Fire.
Mais problème : tous les RPG cités tournent sur des plates-formes Nintendo, mais que fait Sega ? Il existe pourtant quelques perles dans le domaine, avec Soleil, Shining Force, Fantasy Star ou l'excellentissime Landstalker pour ne citer que les meilleurs. Mais cela ne prend pas. Une des raisons est que les éditeurs de ces jeux ne sont pas des grands noms du monde du RPG. Quand on sait que nombre de personnes se disaient prêtes à acheter n'importe quelle console pour pouvoir jouer au prochain Final Fantasy, on comprend l'intérêt de Sega pour tâcher de lui trouver un équivalent.
C'est la sortie du Mega CD, accessoire affirmant la suprématie de Sega face à Nintendo du point de vue stockage des données - CD contre cartouche - qui accélèrera les choses. Le Mega CD devait plaire, mais devait aussi faire ses preuves ; on retrouva donc beaucoup de jeux proposant de nombreuses cinématiques, voir même des jeux déjà existants sur Megadrive qui ne proposaient que des musiques de qualité CD et une vidéo ! Le tout parait un peu léger pour les fans de l’époque. Cela n'a d’ailleurs dupé personne, il fallait mieux qu'un Road Avenger à l'interactivité plus que limitée pour s'affirmer. Sega demanda donc à Game Arts de lui développer des jeux pour son support CD. Il en ressortira l'excellent Silpheed, un shoot'em up techniquement impressionnant et vraiment fun. Mais sorti aussi Lunar The Silver Star Story. Oui, enfin, on y est !
Avec ses dessins mignons tout plein, réalisés par le créateur du manga Nadia ou le secret de l'eau bleue, la Megadrive, avec le Mega CD, tient enfin LE RPG. Et les joueurs ne s'y trompent pas puisque les ventes de la console de Sega augmentent avec la sortie du jeu.
Au niveau du scénario, on fait dans la simplicité : vous êtes Alex, qui souhaite plus que tout devenir maître Dragon. Il vous faut donc vous entraîner dur pour arriver à ce statut. Mais le sort en décidera autrement, et il vous faudra sauver le monde (tiens, c'est nouveau ça). Aidé de compagnons tout aussi charismatiques, comme Luna, chanteuse énigmatique qui se révèlera être la pierre centrale du jeu, Mia la magicienne ou encore Kyle le voleur et Nash l'apprenti sorcier, vous évoluerez dans une aventure quelque peu puérile, mais qui sied si bien au genre...
Deux ans plus tard sort Lunar 2 : Eternal Blue. La maîtrise du kit de développement du Mega CD aidant, le jeu est encore plus beau. Par contre la durée de vie, déjà relativement courte pour le premier opus - une trentaine d'heures -, se révèle encore plus brève pour le second. Mais qu'à cela ne tienne, mieux vaut un bon jeu trop court qu'un jeu moyen mais très long.
Le jeu fourmille de clins d'oeils au premier épisode, ainsi qu'à d'autres titres connus du monde RPG. Mais le reste du jeu est là : ce monde si touchant, à la fois triste et envoûtant, fait toujours autant rêver.
Ces deux jeux sont actuellement très difficiles à trouver sur Mega CD, mais il faut savoir qu'ils ont été réédités sur Playstation par une société américaine du nom de Working Design, qui a au passage amélioré les séquences vidéo, les graphismes et le son.
Un RPG assez peu connu, qui propose un monde relativement classique, mais allié à une histoire des plus émouvantes, et des personnages très attachants. Essayez-le, vous ne serez pas déçu !
Tout le monde connais Game Arts, principalement pour une série nommée Grandia, mais il faut savoir que cette société est aussi à l'origine d'une série plus ancienne, mais tout aussi envoûtante : Lunar. Retour sur cette série méconnue du grand public, mais qui gagne énormément à l'être.
En 1994, la vague des RPG commence à déferler. Tout a commencé au Japon, où deux séries - Dragon Quest de Enix et Final Fantasy de Squaresoft - se livrent une bataille sans merci, pour le plus grand bonheur des fans. Mais cette vague arrive aussi aux Etats-Unis où Final Fantasy VI – renommé pour l’occasion Final Fantasy III - connaît un succès retentissant. Pour ce qui concerne l'Europe, il faudra attendre l'épisode suivant sur Playstation pour voir ce noble genre percer durant l’année 1997.
Le RPG étant très présents au Japon, de nombreuses firmes sortent des jeux de ce type, mais peu osent les commercialiser aux Etats-Unis (ne parlons pas de l'Europe, le coût des traductions en différentes langues n’oeuvrant pas en la faveur du vieux continent). Certaines grosses boîtes osent tout de même, on peut citer Capcom avec ses Breath Of Fire.
Mais problème : tous les RPG cités tournent sur des plates-formes Nintendo, mais que fait Sega ? Il existe pourtant quelques perles dans le domaine, avec Soleil, Shining Force, Fantasy Star ou l'excellentissime Landstalker pour ne citer que les meilleurs. Mais cela ne prend pas. Une des raisons est que les éditeurs de ces jeux ne sont pas des grands noms du monde du RPG. Quand on sait que nombre de personnes se disaient prêtes à acheter n'importe quelle console pour pouvoir jouer au prochain Final Fantasy, on comprend l'intérêt de Sega pour tâcher de lui trouver un équivalent.
C'est la sortie du Mega CD, accessoire affirmant la suprématie de Sega face à Nintendo du point de vue stockage des données - CD contre cartouche - qui accélèrera les choses. Le Mega CD devait plaire, mais devait aussi faire ses preuves ; on retrouva donc beaucoup de jeux proposant de nombreuses cinématiques, voir même des jeux déjà existants sur Megadrive qui ne proposaient que des musiques de qualité CD et une vidéo ! Le tout parait un peu léger pour les fans de l’époque. Cela n'a d’ailleurs dupé personne, il fallait mieux qu'un Road Avenger à l'interactivité plus que limitée pour s'affirmer. Sega demanda donc à Game Arts de lui développer des jeux pour son support CD. Il en ressortira l'excellent Silpheed, un shoot'em up techniquement impressionnant et vraiment fun. Mais sorti aussi Lunar The Silver Star Story. Oui, enfin, on y est !
Avec ses dessins mignons tout plein, réalisés par le créateur du manga Nadia ou le secret de l'eau bleue, la Megadrive, avec le Mega CD, tient enfin LE RPG. Et les joueurs ne s'y trompent pas puisque les ventes de la console de Sega augmentent avec la sortie du jeu.
Au niveau du scénario, on fait dans la simplicité : vous êtes Alex, qui souhaite plus que tout devenir maître Dragon. Il vous faut donc vous entraîner dur pour arriver à ce statut. Mais le sort en décidera autrement, et il vous faudra sauver le monde (tiens, c'est nouveau ça). Aidé de compagnons tout aussi charismatiques, comme Luna, chanteuse énigmatique qui se révèlera être la pierre centrale du jeu, Mia la magicienne ou encore Kyle le voleur et Nash l'apprenti sorcier, vous évoluerez dans une aventure quelque peu puérile, mais qui sied si bien au genre...
Deux ans plus tard sort Lunar 2 : Eternal Blue. La maîtrise du kit de développement du Mega CD aidant, le jeu est encore plus beau. Par contre la durée de vie, déjà relativement courte pour le premier opus - une trentaine d'heures -, se révèle encore plus brève pour le second. Mais qu'à cela ne tienne, mieux vaut un bon jeu trop court qu'un jeu moyen mais très long.
Le jeu fourmille de clins d'oeils au premier épisode, ainsi qu'à d'autres titres connus du monde RPG. Mais le reste du jeu est là : ce monde si touchant, à la fois triste et envoûtant, fait toujours autant rêver.
Ces deux jeux sont actuellement très difficiles à trouver sur Mega CD, mais il faut savoir qu'ils ont été réédités sur Playstation par une société américaine du nom de Working Design, qui a au passage amélioré les séquences vidéo, les graphismes et le son.
Un RPG assez peu connu, qui propose un monde relativement classique, mais allié à une histoire des plus émouvantes, et des personnages très attachants. Essayez-le, vous ne serez pas déçu !