Chroniqué par Nicolas Gilles
Sexy Parodius est le quatrième volet de la série. Sorti en arcade et sur Saturn, il sait s'adapter aux nouvelles donnes du shoot'em up de la fin des années 1990.En effet, à partir du milieu des année 1990, on voit poindre un nouveau genre de shoot : le manic. Avec ses myriades de boulettes, il réinvente le genre.
Sans tomber dans le type de jeu, Sexy Parodius sait s'en inspirer pour proposer un jeu beaucoup plus intense, assez loin de l'hommage à Gradius qu'était le premier épisode.
Il est difficile de s'y retrouver dans tous les épisodes sortis. Parodius, Gokujō Parodius! (Parodius 2), Jikkyō Oshaberi Parodius (Parodius 3) et enfin Sexy Parodius. Aucune cohérence n'est à constater dans la nomination.
Et pourquoi le "Sexy" ? Aucune idée. La série à toujours joué sur les jeunes demoiselles en bikini, mais dans cet nouvel épisode, rien de bien plus osé que dans les précédents n'est à constater.

Sexy Parodius sur Saturn.
Le gameplay reste le même. On retrouve la barre d'armement héritée de Gradius, avec la possibilité de la définir en auto (on ne s'occupe pas du choix des armes), semi auto (on peut tout de même valider si on veut imposer un choix), ou manuel (la version d'origine).
On trouve toujours pas mal de personnages, chacun ayant un côté vraiment rigolo et un armement propre.
Les niveaux sont toujours aussi colorés. C'est même encore plus beau que dans les précédents... Et c'est toujours aussi bordélique, en apparence tout du moins. Car si Sexy Parodius est mimi tout plein et rigolo, il ne faut pas oublier qu'il est fait pas des pros du shoot, et que cela se ressent énormément dans le gameplay, paradoxalement très exigeant. Il y a beaucoup de boulettes à l'écran, les décors sont très animés et les ennemis nombreux. Le jeu demande ainsi beaucoup de concentration pour ne pas mourir toutes les quinze secondes.
Même en niveau facile, le jeu n'est pas évident, rien à voir avec le premier épisode que l'on pouvait finir beaucoup plus facilement.
De plus, vous aurez un temps prédéfini pour battre les boss. Si vous n'arrivez pas à les vaincre dans le temps imparti, vous continuerez le jeu, mais gare à la mauvaise fin !
Les musiques sont magnifiques. Rythmées et basées sur des thèmes connus qui se voient grimés sur un ton humoristiques particulièrement excellent, elles constituent une fois de plus l'un des points forts du jeu.