CastlevaniaLa chasse aux vampires a commencé. Le sieur Belmont aura marqué de nombreux joueurs au grès de ses nombreuses aventures. Akumajô Dracula, renommé Castlevania pour nous autres qui ne sommes pas du pays du soleil levant, nous entraîne dans les sombres terres des carpates.

La chasse aux vampires a commencé. Le sieur Belmont aura marqué de nombreux joueurs au grès de ses nombreuses aventures. Akumajô Dracula, renommé Castlevania pour nous autres qui ne sommes pas du pays du soleil levant, nous entraîne dans les sombres terres des carpates.

Hemessixes
Pour commencer, il convient de tordre le coup à une légende urbaine persistance qui affirme que le premier Castlevania est arrivé sur MSX2 en premier. Le jeu étant de Konami, il faut savoir que la firme a sorti nombre de classique sur ce standard très populaire au Japon, comme Metal Gear pour n'en citer qu'un. Nous allons donc commencer par ce jeu nommé Vampire Killer, mais nous allons voir ensuite que la réelle première version est bien sur une machine Nintendo.
Profitant des avancées de ce nouveau format, le jeu proposait des graphismes avancés pour son époque, et touchait un large public au japon, où ce standard était très répandu.
Le désormais classique scénario est posé : vous incarnez Simon Belmont membre d'une famille de chasseurs de vampires où le rôle de chasseur est passé de père en fils. Votre ennemi sera toujours le même, et pas des moindres : le compte Dracula.
Le jeu se démarque déjà par un aspect recherche assez différent des autres jeux, en obligeant le joueur à trouver une clé perdue dans le niveau avant de pouvoir passer au suivant. Il ne suffit donc plus de terminer à l'extrême droite de l'écran afin d'en voir le bout !
Armé de votre fouet répondant à la douce appellation de Vampire Killer (tiens, ce nom me dit quelque chose), vous aurez à combattre des hordes de morts-vivants. Au commencement, ce n'est qu'une simple lanière de cuir, mais au fur et à mesure de votre avancement, vous trouverez des coffres - dont il faudra préalablement trouver la clé - et des marchants, qui vous permettront d'agrandir votre fouet et d'en changer l'aspect, le rendant plus dévastateur encore. Les coffres vous permettront de récupérer des armes secondaires, comme des crucifix à lancer (oui oui !), des haches ou toutes sortes d'autres armes de jet.
A noter que certaines armes de jet pouvaient se permuter avec le fouet, rendant le jeu encore plus difficile. Rare sont ceux qui auront pu voir le bout des dix-huit niveaux du jeu.

Le réel commencement
Comme dit précédemment, le réel premier Castlevania arrivera sur Famicom Disc System, durant la même année que Vampire Killer. Ce jeu est sorti le 26 Septembre 1986 sous le nom de Akumajo Dracula, alors que Vampire Killer est sorti un tout petit peu plus tard le 30 octobre 1986.
Le Disk System était en fait une sorte de lecteur de disquettes pour la Nes japonaise, cet accessoire n'étant sorti qu'au Japon.
La version Famicom cartouche ne sortira qu'un an plus tard et constituera le premier réel Castlevania.
A noter que la version disc system sera rééditée en 1993, tout en proposant quelques changements, adoucissant un peu la difficulté du jeu.
Vous incarnez déjà Simon Belmont dans sa course effrénée contre Dracula. Normal puisque le jeu est en fait une adaptation pure et dure de la version MSX. Mais au passage, le jeu a gagné en qualité, notamment en terme de maniabilité, avec un style beaucoup plus console qu'avant, baissant d'autant la difficulté. Mais le challenge reste tout de même très présent puisque avec cette cartouche point de sauvegarde (contrairement à la version disc system) ni de mot de passe, les six niveaux doivent donc être enchaînés à la suite. Heureusement, les continues sont illimités, mais cela ne fait pas tout. Il faut savoir être précis, et les boss sont parfois très coriaces.
Dans le rayon des changements, on peut aussi noter le changement de la palette de couleurs, beaucoup plus fade, jouant plus sur les tons marron et gris. Ceci n'est pas très étonnant quand on connaît l'aspect gothique du jeu. Le tout lui donne une réelle identité.
Tout le reste pose définitivement ce qui sera la série. Désormais on dispose toujours du fouet, les armes secondaires ne prennent plus sa place et restent présentes uniquement en arme de jet, limitées par un nombre de coeurs que l'on peut récupérer en cassant des bougies ou des monstres. A noter que ces coeurs ne redonnent absolument pas d'énergie, contrairement à ce que l'on pourrait croire au premier abord.

Revival
Ben mince, Dracula étant battu, comment faire une suite à la série ? Tout simplement en lançant une malédiction !
Lorsque Dracula fut battu, à la fin du premier opus, il fut découpé en cinq morceaux qui furent balancés un peu partout. Juste avant de mourir, le grand méchant balance une malédiction sur Simon, qui se voit obligé de repartir à l'aventure. Et rapidement car ses forces s'amenuisent à cause cette satanée malédiction. Vous devez donc retrouver les cinq morceaux de Dracula pour aller les brûler dans le château afin d'être libéré de cette mauvaise emprise.
On se retrouve donc dans ce deuxième épisode, toujours sur Famicom, avec un jeu du style de Zelda 2 sur la même console. Niveau réalisation, c'est à peu près pareil, sauf que les couleurs sont plus classiques, et que la musique est plus travaillée.
A noter qu'une version disc system est sortie avant la version Famicom cartouche.

Mario Like ?
La suite vient avec Haunted Castle, sorti en arcade, et non pas sur console, comme c'était l'habitude de Konami pour la série.
Cette fois, le scénario est bien plus simpliste, et reprend la trame principale d'un Mario Bros : Dracula a eu la mauvaise idée de kidnapper la fiancée de Simon juste avant leur mariage ! Du coup, encore six niveaux à se taper pour mater le gros méchant et sauver sa promise.
L'aventure change donc un peu, jeu d'arcade oblige, en proposant un gameplay bien plus bourrin s'approchant plus du beat'em all que du Castlevania pur et dur. Mais bon, c’est un jeu d’arcade ou non ? On retrouve bien entendu le classique fouet et ses différentes upgrades ainsi que les armes de jet avec le système des coeurs. Niveau difficulté c'est toujours aussi ardu, voir même plus, car - chose rare pour un jeu d'arcade - il était impossible d'avoir plus de trois continus, quel que soit le nombre de pièce insérées dans la borne.

Cette digression effectuée, comment faire pour relancer la série ? Le phénomène Star wars Episode I n'avait pas encore été éprouvé, mais les scénaristes de Konami l'ont pourtant utilisé : le retour dans le temps !
Ce nouvel épisode sur Nes - qui sera le dernier d'ailleurs - prend place cent ans plus tôt avant les aventures du Simon que nous connaissons. Cette fois c'est Trevor, le grand père de Simon, qui s'y colle et doit aller mater ce Dracula, qui n'en est qu'au commencement de son foutage de merde. On y apprend pas mal de choses sur la lignée des Belmont, notamment comment ils étaient perçus par leurs concitoyens et comment le fameux fouet Vampire Killer est entré dans la famille.
Mais ce n'est là encore pas le point fort du jeu : la grosse innovation vient du fait que l'aventure n'est plus linéaire : lorsque vous abattez un ennemi, il continue sa route avec vous, et vous permet ainsi d'accéder à des endroits encore inaccessibles. Un très bon principe qui sera repris par de nombreux jeux. L'aspect aventure est donc moins présent, mais le fait d'avoir plusieurs points de vue permet de ne pas hésiter à recommencer le jeu !
Un épisode à ne pas manquer.

Pocket
Nintendo sort peu après sa Game Boy, qui fera très vite fureur, étant la seule console réellement portable, aussi bien en terme de taille qu'en terme d'autonomie. Konami en profite donc pour sortir une adaptation de sa série fétiche sur cette portable.
Il en ressort Castlevania Adventures. Le scénario est toujours aussi énorme, avec une gros Dracula à aller buter. Christopher Belmont, oui, c'est lui que vous incarnez dans cet épisode, se déplace lamentablement, les sauts sont millimétrés, et il n'est pas rare de louper une plate-forme. Les plus persévérants prendront le coup d'oeil, mais beaucoup d'autres auront laissé tomber depuis longtemps. Le tout allié à une difficulté un peu abusée (ni continus ni sauvegarde), ce n'est pas un épisode qui restera dans les mémoires. Dommage, car le principe de la portable était pourtant intéressant. Mais nous verrons plus tard que ce défaut sera corrigé...
Le jeu est sorti dans le premier volume d'une compilation Konami sur Game Boy.

Un peu plus tard sortira Belmon's Revenge, et qui redonnera ses lettres de noblesse aux Castlevania sur Game Boy. En effet, on retrouve un Christopher Belmont qui a du se faire opérer des genoux - la maniabilité est enfin à la hauteur - et qui doit aller sauver son fils des griffes de Dracula. Décidément, ce dernier apprécie tout particulièrement les rapts.
Les nombreux défauts du premier opus ont été corrigés : les continus sont infinis, et l'aventure peut être reprise au début d'un niveau par l'intermédiaire de mot de passe. Les mouvements sont bien plus fluides et rapides, et l'apparition des armes de jet apporte un aspect encore plus prononcé à la série.
On va enfin pouvoir passer des heures à jouer dans les toilettes.

Mode 7 For Ever
Mais en parlant de la seconde version Game Boy, nous omettons un volet incontournable, avec la première version Super Nes. Sorti pratiquement en même temps que la console, le jeu a beaucoup été utilisé pour faire des démonstrations techniques de la nouvelle 16 bits de Nintendo.
Le personnage principal n'est autre que notre Simon, ce qui laisse augurer le meilleur. La console est plus puissante, et la manette dispose de plus de boutons (on se demandait d'ailleurs à quoi pouvait servir un tel nombre), les armes secondaires ont donc désormais leur propre bouton, de même que le fouet peu être lancé dans plusieurs directions, et peut même permettre de s'accrocher et de se balancer ! On se souvient avec émotion des effets de rotation tout simplement ahurissants lorsque Simon s'accrochait à un lustre et que l'écran de jeu effectuait une rotation de 180 degrés. De même avec le pont dont le mur tourne tout autour. De très bons souvenirs, qui font bien vieillots maintenant.
Encore un épisode incontournable.

Collector
Vient ensuite un jeu vraiment très prisé des collectionneurs, j'ai nommé Dracula X sur PC Engine. Vous y incarnez Richter Belmont, un autre membre de l'énorme famille des chasseurs de vampires. Nous passerons sur le scénario toujours aussi simple et nous attarderons un peu sur le gameplay, assez original dans cette version puisqu'il vous permet d'incarner un autre personnage qu'un Belmont.
Eh oui, c'est Maria Renard - que l'on retrouvera dans les épisodes Playstation et Saturn - qui, une fois lorsque vous l'aurez délivrée, pourra être jouable. Le gameplay en est ainsi totalement changé, et propose des doubles sauts, entre autre, rendant certains endroits accessibles.
Du côté de Richter, c'est du classique, on ne peut pas diriger le fouet, ce qui rend au jeu son action pure et dure. Le tout est compensé par un système d'embranchement des niveaux assez bizarre, permettant de finir le jeu en ne traversant que neuf niveaux. Pour finir le jeu à 100%, il vous faudra donc recommencer plusieurs fois avant de finir, le tout sans impression de déjà vu. Très bon !
Encore un jeu à posséder, mais tellement rare que les prix flambent, donc attention.

On reste dans le domaine des introuvables avec ensuite la version X68000, un micro de chez Sharp sorti uniquement au Japon (c’était un peu l'Amiga Japonais), et qui n'a pas bien marché. Pour ceux qui voudraient vraiment s'y essayer, sachez qu'il est sorti sous le nom de Castlevania Chronicles sur Playstation.

Passage à l’ennemi
Quoi, un Castlevania sur Megadrive ? Eh oui, pourquoi pas ? Il y en a bien eu un sur Nec. Mais Nec n'est pas l’ennemi numéro un de Nintendo. Peut importe, et ce ne sont pas les joueurs qui nous contrediront. Car c'est bien là un opus totalement inédit qui s'offre aux afficonados de la 16 bits de Sega.
En plein XIXème siècle, il vous faut encore vous battre contre Dracula, le tout dans un jeu à la tendance toujours aussi gothique, mais baignée cette fois de la révolution industrielle. Tout comme dans la version Nec, on peut jouer au choix deux personnages, mais cette fois ceci est possible dès le début du jeu. Cet opus est intéressant historiquement pour les réactions qu’il a occasionné chez des différents joueurs : les Nintendomaniacs disaient que ce n'était pas un bon jeu, alors que les Segamaniacs le trouvaient meilleur. Bonjours l'objectivité. Dans tous les cas ça reste un très bon jeu, même si ce n'est pas le meilleur de la série.

Attention Chef D'oeuvre
On pourrait penser qu'avec autant de jeux sortis, cette suite à rallonge pourrait avoir perdu de sa saveur. Sachez qu'il n'en est rien, et que l'un des meilleurs épisodes est sorti sur Playstation, puis un peu plus tard sur Saturn.
Le scénario prend un peu le contre pied des autres volets, puisque vous y incarnez Alucard, le fils de Dracula, rien que ça ! Vous l'aviez déjà rencontré dans Castlevania III sur Nes, avec qui vous vous étiez allié après l'avoir battu.
De même, au niveau du déroulement, un grand pas en avant a été fait, puisque vous pouvez désormais augmenter vos compétences, comme dans un RPG ! Ainsi, vous obtiendrez des pouvoirs magiques, et des compétences comme le fait de courir, sauter plus haut à l'aide du double saut, et encore beaucoup d'autres choses qui permettent de relancer le jeu à chaque boss battu ! Le jeu se décompose en un énorme niveau, chacune des compétences fraîchement acquise vous permettant d'explorer un peu plus loin ce niveau géant. Bien entendu, des points de sauvegarde vous permettent de recommencer la partie sans perdre ses données.
Malheureusement, cet opus est passé presque inaperçu car sorti pratiquement en même temps qu'un certain Final Fantasy VII qui allait évangéliser l'Europe pour un genre jusque là peu répandu : le RPG. S'il vous ne deviez en choisir qu'un, ce serait celui-là.

Passage en 3D
Konami s'est éparpillé sur pas mal de consoles, et la nouvelle console de Nintendo, la 64, n'avait pas encore connu son opus. Ce qui sera chose faite en 1999 avec Castlevania 64.
Le coup des deux personnages jouables ayant fait ses preuves, vous aurez donc le choix entre Reinhardt Schneide, un membre de la famille des Belmont, et Carrie Fernandez, une petite fille de douze ans qui vient d'Espagne. Le choix du second personnage peu paraître étonnant, mais il permet d'apporter une nouvelle dimension au jeu, le personnage ne se basant pas sur sa force.
Mais la réelle innovation vient du passage à la 3D ! Et le jeu était attendu au tournant... Qui a été négocié sans problème ! Les puristes pourront lui reprocher son changement de style, étant devenu beaucoup plus action, mais le tout reste de qualité : les graphismes sont fins et restent gothiques, de même que la musique. Le gameplay est encore bon, et ne gène pas trop au niveau des jeux de caméras. Encore un hit.

Néanmoins, cela à beau être un bon jeu, il n’en demeure pas assez dans le trip Castlevania. Konami, même pas six mois plus tard, sort une nouvelle version. Enfin, une nouvelle version, c'est très vite dit. Eh, oui, car ce n'est en fait qu'une version retouchée du premier volet de la Nintendo 64. Quelques retouches seulement, pour un jeu à 400 francs, à oublier très vite donc.

La revanche de la portable
Nous l'avions vu, le premier épisode de la famille Belmont sur portable n'a pas été une franche réussite. Ce fut corrigé avec le second opus, mais qui - même si c'était un très bon jeu - n'allait pas rester dans les anales.
Toujours fidèle à sa politique Nintendo, Konami nous pond dès la sortie de la Game Boy Advance (le jeu est même sorti une semaine avant la console !) ce jeu énorme qu'est Circle Of The Moon.
Le jeu reprend le principe de Symphony Of The Night, en proposant une aventure permettant au héro d'évoluer et ainsi d'acquérir des compétences comme le double saut ou la capacité de courir, vous permettant d'atteindre des plates formes jusque là inaccessibles.
1830, Dracula a été ressuscité ! Mais tout n'a pas encore été fait pour que ce dernier recouvre entièrement ses forces, il lui manque encore un sacrifice humain. Au même moment, trois chasseurs de vampires, Morris Baldwin (qui avait déjà vaincu Dracula), Hugh Baldwin (son fils) et Nathan Graves (vous !) se trouvent dans le château afin de stopper cette catastrophe... Mais trop tard, Morris est capturé et toi être livré en sacrifice, vous et Hugh devez donc stopper ce massacre !

Ainsi, la série des Castelvania s’étend sur de nombreux épisode, dont la grande majorité sont des hits incontournables pour tout fan de jeux vidéo qui se respecte. Au fil des épisodes, Konami à su relancer sa série, lui insufflant chaque fois une nouveauté qui marquera le monde du jeu. Et c’est bien ça qui est le principal : progresser.

Merci à GrosPixel !

Liste des Castlevania sortis
- VAMPIRE KILLER : MSX (1986)
- CASTLEVANIA : FAMICOM Disk / NES / FAMICOM (1986/1987/1993)
- SIMON'S QUEST : FAMICOM Disk / NES (1987/1988)
- HAUNTED CASTLE : ARCADE (1988)
- DRACULA'S CURSE : FAMICOM / NES (1989/1990)
- THE CASTLEVANIA ADVENTURE : GAMEBOY (1989)
- AKUMAJOU DRACULA X / CASTLEVANIA IV : SUPER FAMICOM / SUPER NES (1991)
- BELMONT'S REVENGE : GAMEBOY (1991)
- AKUMAJOU DRACULA X CHI NO RONDO : PC ENGINE SUPER CD-ROM2 (1993)
- AKUMAJOU DRACULA : SHARP X68000 (1993) - CASTLEVANIA CHRONICLES : PLAYSTATION (2001)
- CASTLEVANIA THE NEW GENERATION / BLOODLINES / VAMPIRE KILLER : MEGADRIVE / GENESYS (1994)
- CASTLEVANIA DRACULA X/ CASTLEVANIA VAMPIRE'S KISS / AKUMAJOU DRACULA XX : SUPER NES / SUPER FAMICOM (1995)
- CASTLEVANIA SYMPHONY OF THE NIGHT : PLAYSTATION / SATURN (1997/1998)
- CASTLEVANIA LEGENDS : GAMEBOY (1998)
- CASTLEVANIA 64 : NINTENDO 64 (1999)
- CASTLEVANIA LEGACY OF DARKNESS : NINTENDO 64 (1999)
- CASTLEVANIA CIRCLE OF THE MOON : GAMEBOY ADVANCE (2001)