Outrun

Chroniqué par Nicolas Gilles

Fait chauffer la Ferrari, on prend la route !

Une adaptation sur le tard

L'épisode originel de Outrun, imaginé par Yu Suzuki, est sorti en arcade en 1986. Il est adapté l'année suivante sur Master System, en 1987. Il faut attendre 1991 pour le voir arriver sur Game Gear.

Et pas une adaptation de la version Master System comme on en trouve trop souvent sur la portable de Sega, une vraie version rien que pour elle.

Une adaptation qui a pris cher

Au début du jeu, on retrouve ses marques. On choisit si on veut jouer contre un humain (dans ce cas, il faut brancher deux consoles, deux cartouches et un câble link) ou contre l'ordinateur.

On choisit sa musique, avec des titres depuis entrés dans la légende comme Splash Wave. Et ensuite, on saute dans la Ferrari Testarossa décapotable, on met la copine blonde à côté et on prend la route !

Et là, ça pique un peu. Les plages ressemblent plus à un désert qu'autre chose et les musiques en ont également pris un coup dans les dents. La réalisation, qui était clairement le point fort de la version arcade et que l'on retrouvera dans la version Megadrive, fait comme elle peut avec les capacités réduites de la portable de Sega.


La maniabilité reste aussi simple : on accélère, on freine, et on tourne. Il y a bien une option pour choisir entre une boite de vitesse auto ou une boite manuelle. Mais en auto, c'est tellement plus arcade !

Et on dispose de 64 secondes pour terminer le niveau en cours, pas une de plus ! Au bout du niveau, on retrouve le principe d'orientation : à gauche ou à droite pour choisir le circuit suivant. Le but est de passer l'ensemble des circuits.

La durée de vie est forcément assez limitée, c'est un jeu d'arcade, d'autant qu'ici la difficulté me semble avoir été revue à la baisse.


Après, dites-vous également que le jeu a également été adapté sur Commodore 64 et ZX Spectrum. Donc bon, niveau réalisation, on fait avec ce que l'on a.