Contrairement à Nintendo, Sega a eu beaucoup de mal à trouver une mascotte digne de ce nom. Ce fut chose faite avec Sonic, mais les débuts n'ont pas été aussi simples que ça !
Lors de la sortie de la Megadrive, bon nombre d'adaptations issues des bornes d'arcade made in Sega furent mises en avant pour vanter les mérites de la console. Il manquait pourtant un titre de la teneur de Mario sur consoles Nintendo. Des licences coûteuses comme Moonwalker mettant en scène Michael Jackson ne connurent pas le succès escompté. De nombreux jeux de qualité sortirent des labos de Sega, comme par exemple les jeux de Yu Suzuki, comme G-Loc ou plus tard Virtua Racing, et le plus connu Virtua Fighters. De même que les Wonderboy et Alex Kidd n'étaient pas assez frappants pour s'approprier l'image d'une marque.
Le projet de créer ce personnage clé de Sega fut confié à un groupe de quatres artistes japonais opérant à l'institut Sega de Californie. Les responsables sont Yuji Naka, le chef de projet, et Hirokazu Yasuhara, le programmeur principal. Le premier objectif de ce jeu est qu'il doit être simple. Selon Yasuhara, "Super Mario est un jeu à deux boutons, nous allons concevoir un jeu utilisant un seul bouton !". Takashi Iizuka est chargé de concevoir les décors alors que Oshima Naoto va devoir créer le personnage, ce qui n'est pas une mince affaire. Ce dernier doit être intellignent, rapide, brave et impatient, des centaines de croquis mettant en scène des animaux ou des humains voient alors le jour. Le personnage choisi doit être un lapin ayant la possibilité d'allonger ses oreilles pour attraper des objets. Le méchant, l'homme-oeuf, devient le Dr Robotnik, le désormais fameux méchant du jeu.
Pourtant, au fur et à mesure que la programmation du jeu avance, il manque à ce personnage une caractéristique marrante et attachante, ce petit truc qui fait la différence. Vient alors l'idée du hérisson. Il ne reste plus qu'à lui trouver un nom : pour évoquer la vitesse on pense d'abord à "Supersonic", mais comme ce nom est top long, on le raccourci à Sonic. Un héro est alors né ! Et avec lui une équipe de légende : la Sonic Team !
A noter aussi l'apparition de Sonic dans le jeu Rad Mobile, un peu avant sa sortie sur Megadrive. En fait, ce sont les développeurs de ce jeu de course qui ont demandé à Sega d'intégrer le hérisson dans leur jeu. Les gens de la firme ont alors rapidement accepté, se disant que cela serait une bonne chose de voir Sonic apparaître sur tous les jeux de la marque !
Le jeu même de Sonic se base principalement sur la vitesse. Défiant les lois de la pesanteur, le hérisson bleu se déplace, se roulant en boule pour éliminer ses ennemis et venir à bout du Dr Robotnik, le méchant qui veux polluer la terre.
Le jeu sort finalement durant l'été 1991 sur Megadrive, accompagné d'une campagne de pub énorme, sencée contrer celle de la Super Nintendo qui allait sortir à cette époque. Le jeu est ensuite adapté sur Master System puis enfin sur Game Gear (cette version est identique à la version Master System).
Au fil du temps, Sonic prit son statut de mascotte de Sega, se basant sur une image de personnage sûr de lui et assez ventarde... que Sega à banni depuis, avec les déconfitures qu'il s'est pris (vous connaissez la 32X vous ? Et sinon, avez fait partie de ceux qui n'ont pas acheté la Dreamcast, prétextant que la pléstachionne deux allait sortir ?).
On a ainsi vu poindre des suites, Sonic 2, Sonic Chaos, ou encore Sonci 3... Chose étonnante, nous n'avons pas vu de version de Sonic sur Saturn, juste un Sonic R, clone plus ou moins réussi de Super Mario Kart. Une version était prévue, mais elle n'a jamais vu le jour.
Sonic est revenu de nombreuses fois par la suite, avec un grand retour sur Dreamcast où il inaugure la sauce 3D avec beaucoup moins de brio que son éternel rival Mario. La 3D a toujours été la bête noire de Sega, et nous en voyons ici un exemple de plus.
Des suites arriveront, mais à chaque fois la magie n'opère que très moyennement. Non pas que les jeux soient mauvais, il n'ont plus l'auréole de gloire des anciens épisodes sur Megadrive. La flamme sera par contre ravivée par un épisode Neo Geo Pocket Color de grande qualité, ainsi que des épisodes Game Boy Advance et DS de très bonne facture aussi.
Lors de la sortie de la Megadrive, bon nombre d'adaptations issues des bornes d'arcade made in Sega furent mises en avant pour vanter les mérites de la console. Il manquait pourtant un titre de la teneur de Mario sur consoles Nintendo. Des licences coûteuses comme Moonwalker mettant en scène Michael Jackson ne connurent pas le succès escompté. De nombreux jeux de qualité sortirent des labos de Sega, comme par exemple les jeux de Yu Suzuki, comme G-Loc ou plus tard Virtua Racing, et le plus connu Virtua Fighters. De même que les Wonderboy et Alex Kidd n'étaient pas assez frappants pour s'approprier l'image d'une marque.
Le projet de créer ce personnage clé de Sega fut confié à un groupe de quatres artistes japonais opérant à l'institut Sega de Californie. Les responsables sont Yuji Naka, le chef de projet, et Hirokazu Yasuhara, le programmeur principal. Le premier objectif de ce jeu est qu'il doit être simple. Selon Yasuhara, "Super Mario est un jeu à deux boutons, nous allons concevoir un jeu utilisant un seul bouton !". Takashi Iizuka est chargé de concevoir les décors alors que Oshima Naoto va devoir créer le personnage, ce qui n'est pas une mince affaire. Ce dernier doit être intellignent, rapide, brave et impatient, des centaines de croquis mettant en scène des animaux ou des humains voient alors le jour. Le personnage choisi doit être un lapin ayant la possibilité d'allonger ses oreilles pour attraper des objets. Le méchant, l'homme-oeuf, devient le Dr Robotnik, le désormais fameux méchant du jeu.
Pourtant, au fur et à mesure que la programmation du jeu avance, il manque à ce personnage une caractéristique marrante et attachante, ce petit truc qui fait la différence. Vient alors l'idée du hérisson. Il ne reste plus qu'à lui trouver un nom : pour évoquer la vitesse on pense d'abord à "Supersonic", mais comme ce nom est top long, on le raccourci à Sonic. Un héro est alors né ! Et avec lui une équipe de légende : la Sonic Team !A noter aussi l'apparition de Sonic dans le jeu Rad Mobile, un peu avant sa sortie sur Megadrive. En fait, ce sont les développeurs de ce jeu de course qui ont demandé à Sega d'intégrer le hérisson dans leur jeu. Les gens de la firme ont alors rapidement accepté, se disant que cela serait une bonne chose de voir Sonic apparaître sur tous les jeux de la marque !
Le jeu même de Sonic se base principalement sur la vitesse. Défiant les lois de la pesanteur, le hérisson bleu se déplace, se roulant en boule pour éliminer ses ennemis et venir à bout du Dr Robotnik, le méchant qui veux polluer la terre.
Le jeu sort finalement durant l'été 1991 sur Megadrive, accompagné d'une campagne de pub énorme, sencée contrer celle de la Super Nintendo qui allait sortir à cette époque. Le jeu est ensuite adapté sur Master System puis enfin sur Game Gear (cette version est identique à la version Master System).
Au fil du temps, Sonic prit son statut de mascotte de Sega, se basant sur une image de personnage sûr de lui et assez ventarde... que Sega à banni depuis, avec les déconfitures qu'il s'est pris (vous connaissez la 32X vous ? Et sinon, avez fait partie de ceux qui n'ont pas acheté la Dreamcast, prétextant que la pléstachionne deux allait sortir ?).
On a ainsi vu poindre des suites, Sonic 2, Sonic Chaos, ou encore Sonci 3... Chose étonnante, nous n'avons pas vu de version de Sonic sur Saturn, juste un Sonic R, clone plus ou moins réussi de Super Mario Kart. Une version était prévue, mais elle n'a jamais vu le jour.
Sonic est revenu de nombreuses fois par la suite, avec un grand retour sur Dreamcast où il inaugure la sauce 3D avec beaucoup moins de brio que son éternel rival Mario. La 3D a toujours été la bête noire de Sega, et nous en voyons ici un exemple de plus.
Des suites arriveront, mais à chaque fois la magie n'opère que très moyennement. Non pas que les jeux soient mauvais, il n'ont plus l'auréole de gloire des anciens épisodes sur Megadrive. La flamme sera par contre ravivée par un épisode Neo Geo Pocket Color de grande qualité, ainsi que des épisodes Game Boy Advance et DS de très bonne facture aussi.
